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Pas de répit pour l’ours polaire
vendredi, 19 mars 2010 / Morgan Broudic /

Étudiant à Sciencescom Nantes. Stagiaire à la rédaction de terraeco.net.

Le rapport remis par les États-Unis n’y a rien fait, le commerce international de l’ours polaire a été ré-approuvé jeudi 18 mars par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).

Ce rapport mettait en avant les dangers multiples auxquels l’ours blanc est confronté, notamment la réduction de son habitat du fait du réchauffement climatique et la commercialisation de produits issus de la chasse du plantigrade. L’espèce, qui compte 20 à 25 mille spécimens, est toujours considérée comme menacée, mais son commerce demeure.

La CITES a abondé dans le sens du Canada, du Danemark et de la Norvège qui faisait valoir que les populations autochtones vivaient du commerce de l’espèce et de sa chasse, mais que ces deux facteurs représentaient une menace mineure pour l’espèce. Frank Pokiak, un dirigeant inuit du Canada, a rappelé que ses ancêtres ont chassé l’ours avec respect pendant des générations et a conclu : "sans les ours polaires et autres animaux, nous n’existerions pas aujourd’hui".

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