[ce site est apparemment à la dérive depuis 2016 mais puisqu’on y lit encore des articles comme celui-ci, il est peut-être toujours utile d’y ajouter une virgule...]
merci pour cette démonstration claire de la production de CO2 par la combustion du bois, qui évite cependant quelques questions.
je voudrais seulement revenir sur ceci : le jugement de Greenpeace sur la renouvelabilité du bois repose sur la situation au Canada, où l’encadrement des ressources forestières est traditionnellement déficient, même si c’est aujourd’hui moins grave qu’à l’époque de la grande déforestation papetière.
en France par exemple, entre l’ONF et le CNPF (forêt privée et plans de gestion obligatoires) ce n’est pas si simple – on peut le vérifier en questionnant les forestiers. le jugement sur la renouvelabilité du bois de chauffage dans l’hexagone ne serait donc pas le même, je pense.
enfin, la question qui se pose est : chauffons-nous ? et si oui, quelle est la solution accessible (important) la moins dommageable ? sans oublier, effectivement, qu’il faut tenter d’agir sur cette accessibilité en vue d’une consommation plus écologique...
et une correction de la virgule. On parle ici de bois utilisé dans les granulés à bois (ou pellets) ou le bois en buches qui sont séché pour gagner du temps. Tout les vendeurs n’ont pas des quantité de bois en séchage en permanence. Beaucoup utilisent des fours et donc utilisent de l’énergie pour le séchage. Donc ne pas confondre le bois que vous avez fait sécher chez vous dans votre jardin qui est à 15% à la fin et le bois qui est coupé et transformé en pellets dans la semaine.
pourquoi les émissions brutes de CO2 du bois énergie sont supérieures à celles du charbon :