Sans doute parce que la classe politique, dans sa très grande majorité, utilise l’écologie comme une opportunité de communication et non comme une opportunité de progrès.
Sans doute parce que cette classe politique, formatée par les mêmes moules, pétrie des mêmes certitudes est incapable de dépasser le modèle économique qu’elle a appris et définit les priorités ailleurs.
Sans doute parce que les discours alarmistes génèrent un stress de plus et donc un rejet dans une période sans visibilité ni projets de société à moyen terme.
Sans doute parce que les réglementations sont vécus comme des contraintes de plus et les aides systématiquement pillées et détournées de leur but au nez et à la barbe de tous.
Sans doute parce que les réglementations sont illisibles, complexes, écrites, par et, au profil d’intérêts industriels et non du progrès et de l’écologie.
Sans doute parce que le mouvement écologique émane de pacifistes qui n’ont pas pris la mesure de la violence systématique en face d’eux.
Sans doute parce la génération dominante, majoritairement retraitée capricieuse et gâtée, n’en a absolument rien à foutre et profite du temps présent comme elle l’a toujours fait.
Sans doute parce les écolos sont caricaturés par les médias, soit comme des bobo blindés soit comme des extrémistes altermondialistes écervelés jeunes et violents.
Sans doute parce qu’en France les lobbies de l’énergie sont richissimes et "achètent" de la désinformation avec la bénédiction de la presse qui voit là une manne financière et une bulle d’oxygène.
et j’en oublie certainement ...
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