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Envie de faire du vide ? Participez à notre appel à témoins !

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Vous avez décidé de faire du tri dans vos armoires ? Vous triez mais continuez à accumuler ? Racontez-nous vos expériences pour un prochain dossier de « Terra eco ».

24 commentaires
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  • j’ai déménagé de nombreuses fois dans ma vie et je vais encore déménager bientôt !!!un moyen de faire le tri ? sans doute...mais les choses s’accumulent de nouveau assez rapidement.

    Je trie, donne (beaucoup), vends (un peu, les livres surtout) et jette (pas assez) lorsque je déménage ou bien lorsque je me sens submergée par des émotions inconfortables. C ’est ma manière de faire le tri dans ma tête. J ’ai ainsi déchiré de nombreuses photos et je l’ai regretté ensuite.

    On dit de moi que je charge trop mon appartement (c’est vrai je le reconnais) aussi bien en meubles (de peu de valeur) qu’en bibelots ou cadres. J ’ai comme un besoin d’avoir tout ce que j’aime sous les yeux. J ’ai beaucoup manqué dans ma vie, serait-ce l’explication ? Ma déco étouffe mon compagnon et cela a été en partie la cause de notre séparation...nous vivons séparément maintenant.

    J’ai pourtant envie d’un décor zen mais très vite je remplis les espaces...
    Ma garde robe, quand à elle est restreinte, là j ’arrive à jeter ou donner sans remords.
    J ’aimerai pouvoir lors de mon prochain déménagement tout trier, donner, vendre ou jeter afin de changer complètement d’environnement et de vivre dans un lieu aéré, qui respire...
    C ’est mon défit

    3.04 à 16h58 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    J’ai commencé ma démarche vers un mode de vie plus minimaliste il y a bientôt 2 ans. A force de déménager j’ai réalisé que je passais ma vie à trimballer des choses superflues, depuis l’adolescence pour certaines. J’en avais assez de voir mon intérieur encombré d’objets qui me servaient peu ou pas et reflétaient une personne que je n’étais pas ou plus.

    Lorsque j’ai réalisé l’ampleur de la tâche, j’ai décidé de me lancer un défi par moi pour y aller petit à petit et vraiment prendre le temps de réfléchir à ce dont j’ai besoin, ce à quoi je tiens et que faire de ce dont je ne veux plus... Je partage d’ailleurs ce cheminement sur mon blog echosverts.com. J’ai déjà fait le tri dans ma salle de bains il y a plus d’un an, cette année j’ai notamment fait le tri dans ma garde-robe et ce mois-ci l’objectif est de faire le tri dans la cuisine.

    Faire le tri dans ma garde-robe fut assez simple car avec du recul j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de grand chose et de plus ce que je porte ne concerne que moi. Dans la cuisine, c’est plus délicat car je vis en couple et mon mari et moi avons une vision différente de ce qui est nécessaire ou pas ! En outre, j’ai sur les bras de nombreux contenants en plastique que je ne veux plus utiliser à cause de l’impact de cette matière sur la santé et l’environnement- alors qu’en faire ? Dans la même veine, toutes mes casseroles sont en téflon... j’aimerais bien les remplacer par d’autres en inox par exemple, mais alors que faire de celles que j’ai déjà ? Les mettre à la déchèterie ou les donner à d’autres me pèserait sur la conscience. En plus, l’achat d’une nouvelle batterie de cuisine écologique a un sacré coût !

    De manière générale, j’ai tout de même réussi à me débarrasser d’un bon nombre de choses dans différents coins de la maison- mon déménagement intercontinental il y a bientôt un an m’y a fortement motivée ! Depuis, je m’efforce aussi et surtout de ne plus me ré-encombrer. Chaque nouvel achat ou objet qui rentre dans la maison est le fruit d’une assez longue réflexion. J’aimerais aussi appliquer la règle ’un qui rentre, un qui sort’, pour les livres et les vêtements surtout. En tous cas, faire le tri dans 30 ans de vie ne se fait pas du jour au lendemain... Mais j’éprouve une réelle satisfaction à voir les placards et les étagères qui se vident, et je profite davantage de ce qui y reste.

    Pour plus de détails sur mes défis autour du tri, vous pouvez consulter mes articles sur mon blog Echos verts. Je serais ravie de contribuer à votre dossier alors n’hésitez pas à me contacter !

    Natasha

    4.04 à 09h28 - Répondre - Alerter
  • Je suis tombé par hasard sur le courant minimaliste et j’ai tout de suite réalisé que j’étais précisément dans une situation d’accumulation excessive au regard de mes idées écologistes et décroissantes. Depuis, j’ai donné et vendu beaucoup de mes biens, ne conservant que ceux qui étaient régulièrement utilisés. J’ai essayé de relever le défi des 100 objets, qui consiste à ne conserver qu’une centaine de biens. Peine perdue, car je pratique trop d’activités pratiques qui nécessitent du matériel. Mais par exemple, j’étudie la possibilité de faire don de tout mon matériel de bricolage à un FabLab où je pourrais continuer de m’en servir, tout en le mettant à disposition d’autrui et sans m’en encombrer. Aujourd’hui je vis avec un peu plus d’une centaine d’objets, et dans l’idéal je souhaiterais mutualiser tous ceux qui pourraient l’être : en effet, je pense que le mutualisme est une philosophie complémentaire du minimalisme. Dans l’idéal, j’aimerais qu’il existe une sorte de "mutuelle des objets", où l’on pourrait mettre ses biens à disposition de personnes de confiance et réciproquement, plutôt que de stoker chez soi des choses longtemps inutilisés. C’est tout à un mode de vie à réinventer, car de nos jours tout est basé sur la propriété privée.
    Avantage important du minimalisme : avec peu d’objet, l’on gagne énormément de place, dans son logement et dans sa tête. En effet, nos biens exercent sur nous une sorte de pression inconsciente. L’on ne s’en aperçoit qu’une fois le vide fait, à travers une toute nouvelle sensation de liberté.
    Mon idéal aujourd’hui serait de trouver des personnes motivées pour construire en commun une "résidence mutualiste", sur le modèle des internats étudiants, avec une grande cuisine partagée, une bibliothèque commune, des jardins partagés, une piscine, des équipements sportifs et culturels, une caisse commune pour l’énergie et les travaux, etc... Ce modèle est économique, écologique et socialement intéressant.

    5.04 à 20h10 - Répondre - Alerter
  • Multiplier les espaces Gratuité et les ateliers de réparations/transformations : utile et convivial, social et solidaire. En évitant la confusion entre générosité et l’hypocrite charité qui consiste parfois à refiler ses trous, moisissures et autres...

    7.04 à 09h55 - Répondre - Alerter
  • la cinquantaine... depuis 28 ans dans la même appart... 3 efts partis, un divorce,...
    ’’Il’’ m’a jeté des choses qui me reliaient à mes racines, histoires familles, efts, enfance, amies d’enfance,...
    Angoisse quand j’entends le camion poubelle...
    Je jette, l’appart n’est pas encombré,... mais impossible de me séparer de certaines choses... Mes efts le feront lorsque je partirais...

    pbs en cas de déménagement dans un log/ petit ou résidence de personnes âgées, pire en maison de retraite : cauchemards...

    8.04 à 09h26 - Répondre - Alerter
  • J’ai été élevée à tout garder "au cas où", "parce que ça peut servir". Ce qui a ses bons côtés : j’ai développé une aversion pour le gaspillage et des réflexes de récup. Le problème, c’est que je vis à Paris dans un petit espace ; de plus, je me suis aperçue que l’encombrement matériel et l’attachement aux objets m’empêchaient d’avancer. Cela fait plusieurs années déjà que j’essaie de concilier mon envie de me désencombrer et l’exigence de ne pas gâcher. Mes solutions : donner sur Freecycle ou à des associations, réutiliser des choses de manière créative (dans des projets artistiques avec des enfants par exemple), troquer. Pour les vêtements notamment, j’organise depuis plusieurs années un grand troc à chaque saison. C’est extrêmement convivial et ça me permet de renouveler ma garde-robe régulièrement sans accumuler davantage.

    8.04 à 10h05 - Répondre - Alerter
  • J’ai vécu dans une maison de collectionneur toute mon enfance, avec une 2e voix qui disait toujours "ne jette pas ça peut servir" ! Donc étant petite j’ai moi aussi collectionné plein de choses, et gardé des bouts de ficelle. J’ai toujours été limitée par les appartements où j’ai vécu et fort heureusement, sinon j’aurai à l’heure actuelle bien plus de choses. Mes petites affaires, c’était ma protection, un environnement familier et sécurisant. Ca ne me gênait pas de déménager tout ça avec moi.
    Et puis j’ai eu 30 ans, j’ai quitté une relation que je trouvais étouffante, et depuis j’élimine méthodiquement (mais tranquillement) tout ce qui est inutile afin d’avoir le plus d’air possible. Avoir des possessions matérielles devient un fardeau, elles sont dans ma tête autant que dans mon espace vital, ça m’encombre. Et vu la suractivité de mon cerveau dans la journée, je n’ai pas assez de place pour y mettre des objets. Le critère de sélection est simple : soit c’est beau, soit c’est utile (et utilisé). Si ça ne répond pas à l’un de ces critères : on donne (je n’aime toujours pas jeter, là-dessus mon éducation est restée). Le plus simple c’est de mettre à zéro euro sur leboncoin, ça part très très vite !
    Je n’en suis pas à vivre de manière totalement minimaliste car j’aime un environnement chaleureux, ce que je n’imagine pas sans livres, cadres et quelques souvenirs. Mais ils sont choisis avec plus de soin. La seule chose que je m’autorise à avoir en quantité ce sont les vêtements, car c’est plus un loisir qu’autre chose : ils servent tous ! Mais je déstocke régulièrement, il y a toujours un moment où je trouve qu’il y en a trop. Pour racheter mieux (enfin c’est ce que je me dis) :) De plus en plus maintenant, si l’envie me prend d’acheter un bibelot ou autre chose, c’est pour l’offrir. L’occasion de transformer en expérience positive l’envie de consommer.
    Globalement j’essaie de trouver un équilibre entre un endroit agréable à vivre et la possibilité de tout abandonner sans remords ; mais parfois je me surprends encore à stocker les bouts de ficelle...

    8.04 à 12h09 - Répondre - Alerter
  • Un peu un mélange de tous les commentaires lus précédemment, sur le fameux "ça peut servir un jour"..."il ne faut pas gâcher"....,et puis aussi le poids de la famille sur mes épaules et surtout dans ma maison avec une accumulation de meubles, objets ou vêtements qui ne sont pas à moi, mais à mes aïeux ! ...donc mon chez moi n’est pas mon chez moi, mais le musée de la famille...prise de conscience, gros ras-le bol que mon intérieur(de maison) pollue autant mon(être)intérieur...encombré, torturé...

    Je commence à faire le tri dans les vêtements...déjà 20 sacs partis au recyclage et pourtant mes armoires et penderies débordent toujours autant...(je soupçonne une reproduction spontanée à l’intérieur, ce n’est pas possible autrement !)...

    Heureusement, les recycleries sur le territoire se multiplient (grâce à moi aussi puisque mon métier c’est la prévention des déchets, limiter le gaspillage...comme quoi...cette nature nous rattrape jusque dans le travail !)

    Je donne aux recycleries (le pb c’est que je ne peux m’empécher d’y faire un tour aussi en tant que cliente...), je vends sur le bon coin, j’organise des mini brocantes de quartier...
    bref, j’essaie de me débarrasser de mes biens par tous les moyens avant de jeter à la poubelle.

    Et puis j’ai ce projet d’intégrer un appartement au sein d’un projet d’habitat participatif, ou l’on pourra partager un jardin, une salle collective, un atelier bricolage, une buanderie...avec la fierté de pouvoir partager utilement mes outils de jardinages et autres quincailleries pour le bricolage, mais aussi les appareils électroménagers qui servent peu...moins de bien pour plus de liens...c’est ma devise..toujours plus facile à dire qu’à faire et réellement mettre en oeuvre, mais ça se met en place pas à pas...(on ne peut gravir une montagne que pas à pas...)

    Le livre de Dominique Loreau, "Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi" a été pour moi un déclencheur et je le relis régulièrement pour me rebooster. Il donne plein de conseils avisés pour faire le vide, ne garder que le beau et l’utile et prendre plaisir à faire le ménage, et je viens de découvrir une playlist sympa pour cela : http://www.nightlife.ca/2014/03/12/....

    8.04 à 15h39 - Répondre - Alerter
  • Mon témoignage ressemblerait beaucoup à celui de Natasha (déménagements successifs, prise de conscience, vide effectué pièce par pièce, négociations avec le conjoint sur certains incontournables, garde-robe réduite malgré de mon côté une tendance à acheter tout et n’importe quoi...).

    Je m’appuie beaucoup sur la méthode de tri de Laurence Eihnfalt (s’organiser c’est facile). Je m’inspire en néophyte du zen et du feng shui. J’aime beaucoup son idée du carton pour les enfants ( un carton avec son nom dessus et quand il quitte la maison, il part avec !).

    Il y a encore beaucoup de travail mais dès que je peux, je m’attaque à une pièce, avec caisses, sacs poubelles, et je trie : ce que je veux garder, ce que je peux jeter, ce que je peux donner, éventuellement vendre...

    Faire du vide dans sa maison (ou dans son bureau !), c’est faire du vide en soi et nourrir sa créativité. Je me sens régénérée quand je sors d’un moment de rangement et de vide.

    8.04 à 22h00 - Répondre - Alerter
  • Fille, petite-fille et arrière petit-fille de collectionneurs / brocanteurs, j’aime les objets avec une histoire, mais pas chez moi ! En fait, je ne collectionne rien. Et pour lutter contre l’atavisme familial, j’ai rapidement appris à trier, jeter, donner.

    En général, je m’interroge : me suis-je servie de ce truc l’an dernier ? Si la réponse est négative, alors ouste ! C’est agréable de sentir que les objets ne nous manquent pas.

    Et quand on déménage très souvent, on sait aussi le poids de chaque carton supplémentaire.
    Maintenant c’est mon copain qui râle un peu contre les murs blancs. Mais j’aime le vide ! Et je trouve que le 100 things challenge fait bien réfléchir sur ce qui nous embarrasse.

    10.04 à 09h04 - Répondre - Alerter
  • J’ai vécu dans une famille ou la maison était toujours bien rangé et ou je n’ai jamais eu l’impression que nous avions beaucoup accumulé. Dès que j’ai eu mon premier job et que j’ai été indépendante, j’ai eu comme beaucoup de monde je pense, envie de meubler mon appart et de m’acheter enfin tout ce qui me plaisait et qui me serait utile ( enfin c’est ce que je pensais à l’époque). Néanmoins, après quelques mois passés à accumuler, et après avoir vu un reportage sur Béa Johnson et lu un livre de Dominique Loreau, j’ai commencé à me poser de plus en plus de questions. Cette période a également coincidée avec une envie de mes parents de désencombrer ( n’ayant plus d’enfant à charge) et de me rendre compte que l’accumulation était bien présente déjà à l’époque meme si cela été caché. Chez moi,cette accumulation d’objets rendait quasiment impossible d’avoir un appartement rangé, et ce "désordre" me pesait sur le moral. Ce raz le bol de l’accumulation a aussi eu un impact sur les déchets que je générais car de ce coté ci aussi , trop c’est trop. J’ai donc commencé depuis quelques mois a changer mes habitudes, a donner et à vendre ce dont je n’avais plus besoin et à m’appliquer à produire le moins d’impact possible ( au niveau des déchets, des déplacements etc etc). J’ai d’ailleurs commencé à ce sujet depuis peu un blog pour partager mes astuces et mes points de blocage ( newbigreengirl@wordpress.com).

    10.04 à 11h05 - Répondre - Alerter
  • J’accumulais avec le projet d’un Jardin Refuge LPO, Vivarmor et Roc et de l’Art Brut et des désordres multiples, Jardin d’Art Brut qui existe encore à Quemper-Guézennec, en Côtes d’Armor.

    Malheureusement la santé ne suit plus.

    J’ai donc essayé de lancer des potagers partagés : j’attends des volontaires...

    Et chez moi, à Guingamp, j’ai un projet de maison partagée, pour personnes retraitées autonomes, dans le style des babayagas et des... maisons partagées.

    10.04 à 15h59 - Répondre - Alerter
  • Pile poil dans le vif !
    Tout comme Cecilou91 "moins de biens pour plus de liens", j’accumule pathologiquement depuis que je vis en autonomie (émancipée à 17 ans). Aujourd’hui j’ai 62 ans. Locataire d’un F2, je louvoie dans 60 mètres cube de bazar varié & coloré, de "ça peut servir", "tiens j’en ferais cecicela", "faut pas gâcher" e tutti quanti !
    J’ai travaillé sur ma compulsion, demandé de l’aide à tous mes amis, mais rien n’y fait... Le rangement, le tri j’y arrive très bien chez les autres, pas chez moi !
    Championne de procrastinnation (toujours mieux à faire) mon seul recours est dans l’impératif, donc j’organise des contraintes (RV chez moi avec le plombier, ma proprio, invitations, etc...) pour m’obliger à m’organiser. Résultat : en rage contre moi, je trie (un peu) je donne (surtout), je jette (très peu car je lutte contre les déchets). Puis, à la dernière minute, vu que rien n’a fondu par magie, j’empile le tout dans un coin, je jette un tissu par là dessus et ouf ! "ils" ne verront rien... Or, je souffre, et ça me pourrit la vie !!!

    Parfois, en état de grâce, il m’arrive, ô surprise, de ranger une pièce (alors là c’est "tout à fond" !) puis, épuisée, je retombe en mode caverne jusqu’à la prochaine fois...
    En fait, je déménage pour trier.

    Votre appel arrive en pleine période de crise !
    Je bricole plein de choses à partir des "trucs" que je récupère : des "fours solaires", des lampes, des collages, mais là, je suis en panne d’énergie et totalement envahie... J’ai de quoi alimenter l’univers en p’tits bouts d’machins... Je vis avec 50 euros par mois mais ne vends jamais mes oeuvres. C’est juste pour que "ça serve".

    Alors je cherche des gens bidouilleurs comme moi, mais qui ont un coin d’atelier, un garage avec du vide (ma cave est remplie jusqu’au plafond) et qui, eux, vont réellement créer avec ces binz ! Faire du neuf avec du vieux... et le faire circuler !

    11.04 à 10h45 - Répondre - Alerter
  • Coucou, c’est encore moi...
    J’ai commencé à parler de mon jardin de l’Art Brut qui m’amenait à accumuler afin de créer des oeuvres avec de la récup.

    Mais il y a du désordre aussi dans ma tête : cette accumulation m’a conduite, en guise de solution, à acheter un appartement afin de pouvoir garder mes matériaux, mon compagnon ne supportant pas ce mode de vie.

    Malheureusement, je me suis fait escroquer : l’immeuble est touché par la mérule, et aucune solution sans un investisseur car les propriétaires du dessus se sont suicidés...

    Décidément, la Bretagne ne m’est pas favorable...

    Déjà, le maire avait tenté d’empêcher l’existence de ce jardin, pour cause de désordres importants selon les termes de sa lettre recommandée qui me sommait ! Il n’y a aucun problème ici à épandre du round-up à proximité d’un ruisseau et à quelques dizaines de mètres de la rivière, ni de traiter les champs de manière intensive... Mais mettre une couronne sur un tronc d’arbre mort, pour figurer le roi Arthur, un crime !

    11.04 à 15h28 - Répondre - Alerter
  • J’ai toujours eu tendance a accumuler beaucoup de choses. Je suis du genre a reflechir longuement avant de jeter quoi que ce soit. "Et si cela pouvait me servir plus tard ?" Dans le doute, souvent, je garde.
    J’ai neanmoins eu une grande revelation il y a bientot trois ans, lorsque j’ai commence a demenager tous les six mois dans differents pays chaque fois, dans le cadre de mes etudes. Depuis 2012, j’ai vecu dans cinq pays differents et j’ai eu l’occasion d’en visiter beaucoup d’autres. J’ai voyage en train, en avion, en bus, a pieds parfois. J’ai voyage pour des raisons tres differentes ; pour faire du backpacking, pour etudier ou pour faire un stage dans des organisations locales ou internationales. Dans tous les cas, j’ai retrouve une certaine constante ; quelque soit le contexte, nous avons en realite besoin que de tres peu. Petit a petit, au fil de mes voyages, mes bagages ont eu tendance a s’alleger et j’ai commence a percevoir ce qui etait reellement indispensable a la vie de tous les jours.
    Aujourd’hui meme si je continue a garder beaucoup trop de choses "au cas ou" car je tente au maximum de reutiliser avant de jeter, je continue tout de meme petit a petit a me defaire du superflu. Il me semble tout de meme que l’accumulation peut etre benefique dans la mesure ou cela peut parfois permettre d’eviter un achat en donnant une deuxieme vie a un objet autrement destine a la dechetterie.

    (Toutes mes excuses pour les accents manquant, je tape ces mots sur un clavier qwerty.)

    13.04 à 15h32 - Répondre - Alerter
  • Bonjour !

    Oh, oui, faire du vide ! Mon obsession en ce moment !

    Depuis l’arrivée de notre petite poulette il y a 2.5 mois, j’ai l’impression d’étouffer dans la maison ! Il y a du bordel partout ! Mais avec la miss, je n’arrive pas à me dégager du temps pour ranger, trier, jeter... et je n’ai pas encore repris officiellement le travail (je suis commerçante et j’ai déjà repris par intermittence le travail !).

    J’ai moi aussi toujours tendance à garder ("ça peut servir !") et vu que je bricole beaucoup avec mes 10 doigts, je pioche effectivement dans le bazar que j’ai gardé "au cas où". Mais il y a quand même plus de bazar que ce qui me sert vraiment... Mais comment faire le tri ? Comment se dire, "ça je jette, ça je garde, ça je donne"... ??? Je rêve d’une pièce pour mon bricolage (et mon mari aussi !!!) alors peut être que dans un futur (j’espère) proche, on déménagera et j’aurai ma "pièce à moi" avec mon bordel ! Parce que ça ne me dérange pas d’avoir du bordel dans "ma" pièce car c’est source de créativité et surtout le bordel sera localisée... Là, il y en a partout, c’est totalement contre-productif !

    Pour le reste, je sais qu’il faut que je fasse du tri ! J’agis déjà au quotidien en ce qui concerne le possible "futur" bordel : avant de garder ou acheter quelque chose, je me pose la question : est-ce que j’en ai vraiment besoins/est-ce que ça pourra VRAIMENT me resservir plus tard/est-ce que je ne l’ai pas déjà ??? Le seul hic, c’est le bordel déjà accumulé ! Alors, j’agis et je me soigne mais là, il va falloir traiter en profondeur !

    Je rêve d’un déménagement... parce que là, pas le choix, il faut trier ! Et pour trier il faut que je vide le bordel d’une pièce quelque part et que je me mette à fond dedans... au grand désarroi de ma moitié qui ne voit que le bordel éparpillé, pas ce que j’ai déjà virer/donner/trier/recycler...

    Et en ex "Mme poubelle" (je gérais un service de gestion des déchets), les déchets c’est ma bête noire ! Ce n’est pas parce que je me débarrasse, qu’il faut que tout parte à la poubelle... Du tri (recyclage), des dons (amis/famille/...) et seulement en dernier recours, la poubelle.

    Donc voici mon programme dans l’attente du déménagement (on saura sous 15 jours si on déménage dans les 6 mois ou non !) :
    - vider ma cuisine et trouver une solution pour que je vois le contenu du placard d’un seul coup d’oeil => le problème, c’est les placards très profonds de la cuisine équipée du propriétaire : on met plein de chose, mais trop en fait et on voit pas ce qu’il y a dans le fond... C’est comme ça qu’on retrouve des trucs qu’on pensait ne pas avoir...
    - faire le tri dans ce qui sert vraiment dans ma cuisine : les cadeaux à la C** et les "achats du moment" sont à revoir : exit les verrines (m’en suis jamais servi, enfin, pas toutes !pas le temps pour ces conner***). Virer/donner pour ceux qui le veulent les poêles et casseroles avec les revêtements teflon et Cie (comme le dit Natasha du Blog les Echo verts)
    - faire un tri dans mes vêtements : j’en ai trop ! La preuve, c’est que le soleil arrive et que je fais faire la "rotation" de mes vêtements été/hiver parce que tout ne rentre pas dans mon armoire... C’est bien la preuve que "quelque chose" est en trop !
    - faire le tri dans les cartons de notre précédent déménagement qui n’ont jamais été ouverts... Ils ont 5 ans mais peut être qu’il y a 1ou2 trucs à ne pas jeter dedans... !!
    - continuer le vide dans mes produits : je converti presque tout en fabrication maison... donc exit les produits chimiques achetés il y a des années... Ils sont presque tous fini et après, au tri les emballages et vive le savon noir, le bicarbonate, le sel et le citron ! Ah j’oubliais, le vinaigre blanc...

    Donc voilà, leprogramme pour les 6 mois à venir (parce que OUI on va déménager, je le veux, je l’aurai !) et là j’aurai le "droit" de vider une pièce pour mieux la ranger !
    Allez, au boulot !
    - faire le tri dans mes livres : revendre/donner ceux que je suis sûre de ne pas relire...Idem dans les DVD et les CDs.

    14.04 à 18h04 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je suis très conservatrice. Je me dis toujours "ça peut servir" et parfois c’est le cas. L’objet ressert transformé ou modifié, pour une autre utilisation finale. Mais, une partie n’est plus jamais utilisée et à force ça encombre. A cela s’ajoute des poussées de collectionnites (notamment d’objets anciens) et un amour immodéré pour les livres (plus de 4000).
    Ca déborde de partout, mais je pense que c’est incurable !

    15.04 à 09h39 - Répondre - Alerter
  • Le vide : un espace qui fait rêver mais qui terrifie au point de gaver nos intérieurs.
    Le vide : un inconnu qui allume tous les fantasmes et qui hurle par son absence dans nos placards et nos tiroirs !

    En tant que metteur en scène d’intérieurs je danse au quotidien avec ces paradoxes solidement noués dans l’esprit de mes clients. En plus de l’accompagner à ranger, organiser, créer de l’ergonomie en résonance avec leurs réels besoins et réaménager leurs espaces de vie je les aide à dénouer les croyances solidement attachées à leurs habitudes de vie et d’achat qui sont au final à la source de l’image que leur offre leurs intérieurs actuels.

    Il n’y a pas de fumée sans feu c’est pourquoi il est selon moi congruent de ranger ses intérieurs en rangeant son Intérieur et vice versa.

    En optimisant avant tout les ressources présentes (c’est le moment de se servir des caisses pleines de Au Cas Où), en respectant les souvenirs attachés aux objets et les besoins de chacun, je veux participer au bien être par l’allègement des intérieurs en faisant avec ce qui Est : le matériel et l’immatériel (les il faut, les je ne peux pas, les je ne dois pas...)

    Il n’y a pas UNE façon de concevoir le "BON" rangement, il y a autant de rangement et d’organisation que d’habitants.

    Si vous avez prévu un avis de professionnels dans votre futur dossier je serai ravi d’y contribuer.
    Cordialement

    Thomas Siceaux.
    http://www.demenagersansdemenager.fr

    15.04 à 12h46 - Répondre - Alerter
    • Déjà petite.... Oui déjà petite je ne rangeais pas vraiment. Je créais des pièces paralleles pour mes poupées ou mes Lego au milieu de la chambre ou du salon familial.
      Des années plus tard, rien n’a vraiment changé. J’en tasse, j’accumule. D’abord par souci d’économie j’achetais en grosse quantité : lessive, PQ, gel douche ... Ca prend de la place dans mon petit appart. Alors j’ai fini par n’acheter que ce dont j’ai besoin. Même si parfois je craque pour un lot de gel douche qui sent bon, lâ plupart du temps je recharge les bidons...je réduis les plastiques et je gagne de la place.
      Côté vêtement, comme j’ai beaucoup maigri dernièrement, j’ai du acheter pas mal pour aller bosser "décemment". Au fur et à mesure, j’ai donné les vêtements trop grands et quasi neufs à des associations... Mais mes finances ne suivant plus, j’ai commencé à acheter d’occasion.... Un choix pas toujours facile à assumer mais je tiens bon !
      Le pire pour moi ce sont les livres qui envahissent l’espace et plombent mon budget... Impossible de résister mais également impossible de les vendre ou de les donner. Je suis accro.
      Je déteste en plus lire un livre d’occasion.. J’ai l’impression qu’ils ne sentent pas bon ces livres rangés dans d’autres maisons :-( oui, je sais que c’est nul mais je ne le résoult pas a en acheter...
      Enfin, je donne beaucoup de nourriture car j’ai tendance à acheter trop.., on ne jette pas : j’ai fait ainsi connaissance avec mes voisins ! Maintenant nous troquons pas mal de produits frais, du jardin ou du supermarché. Parfois crus, parfois déjà cuisinés. C’est surtout l’occasion d’un vrai partage, de vraies rencontres !

      21.04 à 22h06 - Répondre - Alerter
  • Je me retrouve beaucoup dans le récit de "Natasha du blog Échos verts" !

    Après avoir été plutôt un petit écureuil qui accumulait beaucoup de "trésors", "au cas où ça pourrait servir", "parce que ça pourra toujours être utile un jour", "parce que je m’en servirai de pyjama ou pour faire du sport/jardin", etc. j’ai fini par ressentir un ras-le-bol de tout ces objets qui m’entouraient, et qui finissaient par m’encombrer et m’étouffer (ces 2 derniers termes sont vraiment complètement appropriés par rapport à ce que je ressentais et ressens toujours aujourd’hui). J’ai donc entamé depuis 2 ans un désencombrement.

    Mais qu’est-ce que c’est long !!! Et je manque tellement de temps pour trier...
    Outre le fait de trier, c’est aussi le temps passé à déposer au bon endroit les choses dont je souhaite me débarrasser, mettre à des annonces, caler des rendez-vous avec les personnes intéressées par mes affaires, etc. Parce que l’idée n’est pas de tout jeter n’importe comment et de faire des montagnes de déchets, car souvent ce sont des choses qui peuvent être utiles à d’autres.

    Bref c’est assez compliqué quand on travaille à temps plein à côté... Mais quand on arrive à vider un gros bout, qu’est-ce que ça fait du bien !!

    Il me reste encore plein de choses à trier et à "évacuer", mais j’avance... lentement mais sûrement... :) C’est tout petit chez nous, donc ça motive !

    J’ai entamé aussi depuis plusieurs années une démarche zéro déchets (enfin presque, car je n’arrive pas encore au zéro...)

    Ce qui m’aide beaucoup c’est toutes les initiatives qui existent là où j’habite (Nantes) et qui sont très utiles dans ces deux démarches qui sont fortement liées (désencombrement et zéro déchets) : groupe local de troc/don/prêt sur Facebook, ressourceries, zones de gratuité, troc party/vide-dressing chez les un(e)s et les autres, givebox ("boîtes utiles"), etc.

    Par ailleurs, tant que possible je n’achète plus de trucs neufs, j’essaie de tout trouver d’occasion, de 2ème main. Et ça aide beaucoup à ne pas accumuler ! Quand on veut un objet précis, s’engager dans une telle recherche (pour trouver l’objet souhaité d’occasion) demande du temps et de la détermination. Du coup chaque acquisition ou achat d’un nouvel objet n’est plus anodine ni impulsive. Et parfois quand on ne trouve pas, on finit par se dire "en fait je n’en ai pas tant besoin que ça".

    Au plaisir d’échanger avec vous pour vous lister tous les bénéfices de telles démarches ;)

    15.04 à 18h46 - Répondre - Alerter
  • Je suis home organiser et aide mes clients à faire le tri. "Faire seul", c’est insurmontable pour eux ; une aide extérieure leur donne le coup de pouce à la mise en route... et la satisfaction de passer - enfin - à l’action !

    16.04 à 10h52 - Répondre - Alerter
  • Nous avons décidé de partir faire une grande ballade de par le monde en bateau, plusieurs mois, plusieurs années, qui sait.
    Même si le vieux chalutier aménagé en voilier est grand, 24 mètres, avec 5 enfants et nous deux, il faut limiter au maximum ce que nous embarquons. Dans cette situation, la décision de conserver ou pas un objet devient un choix définitif. Et l’on valorise ainsi ce que l’on garde, nous séparant de tous les meubles, les souvenirs sont triés pour conserver la mémoire de la famille, les photos scannées, les CD enregistrés sur des disques durs, les vêtements réduits au strict minimum... Le plus difficile ce sont les livres, beaucoup de poids, fragiles à l’eau...
    Nous apprenons ainsi à retrouver la valeur qui ouvre le futur plutôt que remémorer le passé.
    C’est passionnant, c’est fort et c’est aussi nous débarrasser de l’habit consumériste et retrouver les valeurs des gens démunis que notre voyage dans les pays en voie de développement a pour but de nous faire retrouver, comme à l’époque où les richesses étaient moindres et mieux réparties entre les pays et au sein de ceux-ci.

    10.05 à 23h19 - Répondre - Alerter
  • Ayant toujours une tendance à l’accumulation (héritage familial !!!), j’ai commencé à me désencombrer il y a une quinzaine d’années à l’occasion d’un déménagement, non par choix mais par obligation (manque de place). Depuis, j’ai à nouveau déménagé 3 fois, et à chaque fois je me suis séparée d’un peu plus d’affaires. Difficile à chaque fois. Depuis mon dernier déménagement, certaines affaires (vaisselle, bibelots) sont encore en cartons, je m’en passe fort bien mais ne peut me résoudre à m’en défaire car ce sont des souvenirs de membres de ma famille aujourd’hui disparus. Beaucoup plus facile pour les vêtements, que je dépose dans les containers de récupération de la Croix rouge ou du Relais.

    9.08 à 18h38 - Répondre - Alerter
    • j ai 60a,je suis seule,mes enfants ne me voient plus !j ai juste mon fils de 22a (autonome) !,j en ai ras le bol !!!je veux partir assez loin,pour refaire le point sur ma vie !ici,je n ai plus d attaches !je prends ma grosse valoche,des fringues,ect ;je laisse tout le reste !!!je n ai que ma retraite,mais je peux trouver une"charmante pension de famille"en attendant !!!lol :),être près d une petite ville ou village (je n ai pas de voiture !)y a le train !!!!et puis zut,j ai assez ramé !!!!comme disait ’JEAN PIERRE COFFE"’foncez !si tel est votre souhait !!!quand on veux on peux" !!!c est pas d la merde la nature !!!y a tjrs des coins qui vous attendent !!!je dis cela surtout pour ceux qui sont seul(es),sans enfants petits, !!!!à vos plumes,marie :)

      4.04 à 02h03 - Répondre - Alerter
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