Sinon ce que je me demande c’est si je peux financièrement me le permettre sachant que je ne mange pas que ça et que m’en tirant déjà pour 400 de nourriture par mois (ce que je prends n’a pourtant rien de mirobolant ou luxueux je tente juste de ne pas ingurgiter de la m.. autant que possible) sur un revenu d’un peu plus de 1000 sans cmu et avec véhicule, je ne vois pas comment restreindre, il va falloir que je me lance dans de savants calculs prévisionnels :p
30 par mois environ de panier parait raisonnable mais à voir, surtout sans les fruits qu’il faut racheter à côté, le panier près de chez moi n’en propose pas. j’ai fait une simulation sur un site un peu plus éloigné géographiquement j’obtenais 65 euros ensuite il me faudra acheter du tofu des légumineuses et grains en vrac, des amandes, du lait végétal des flocons d’avoine, nourriture et litière pour les chats, et il y a toujours quelques bricoles en plus sans compter l’entretien, il me faut experimenter le truc une ou deux fois pour comparer, mais avec ce systeme d’abonnement on est d’emblée pris engagé, pas d’essai possible.
hum je ne suis pas fan des bobos du moins les hypocrites mais bien qu’ils m’agacent et que la gentrification qu’ils entrainent me mette hors de moi je pense que ce qui compte avant tout c’est qu’un individu ait des intentions correctes et oeuvre autant que possible dans ce sens, plus ou moins obligé ou pas de se comporter en capitaliste par ailleurs, (il est difficile d’y échapper, à ce fric et ce n’est pas parce qu’un societe se baserait sur le troc qu’elle serait bonne pour autant, on y retrouverait je pense les memes offres et demandes, saines ou mauvaises, l’argent en moins la pression s’exercerait d’une autre manière ainsi que les rapports de force qui resurgiraient fatalement). Et je serais riche je serais certainement une p.....n de bobo... Donc autant voir le resultat, ce qui compte est ce que quelqu’un fait de son fric ou a l’intention d’en faire.
cela dit c’est aussi une compensation aux effets comme la gentrification cités plus hauts et en quelque sorte un juste dédommagement.
J’ai la chance d’être depuis 7 ans dans une amap et, au départ, le panier imposé m’est apparu comme une contrainte, ne sachant que faire de certains légumes. Mais, petit à petit, cela m’est apparu comme une opportunité de créativité et de mise en valeur des qualités gustatives des différents produits.
Aujourd’hui, le panier de légumes est une base pour la construction des menus de la semaine et, lorsque mon producteur prend des vacances, je ne sais plus quoi faire à manger.
Je pense que l’amap est également un levier d’éducation populaire au "bien manger". La nôtre est hébergée dans un centre socioculturel et cela constitue une opportunité pour toucher des familles qui ne seraient pas venues spontanément à l’amap. Mais ça ne fonctionne pas autant que souhaité. La tentative de mise en place de paniers solidaires a été un échec, les familles concernées n’ayant pas souhaité reconduire les contrats, car beaucoup de légumes étaient jetés.
Proposer à tous de bons produits est certes louable, mais nécessite également de donner l’envie de cuisiner. Pas facile dans les familles aux esprits et au goût pollués par la malbouffe et l’emprise de son système de communication.
Dans ce que j’ai pu lire, souvent les initiatives de paniers solidaires ont aussi échoué. La clé semble être d’adosser la démarche à une structure locale bien implantée d’accompagnement, ce qui était pourtant votre cas semble t’il.
Merci en tout cas pour votre témoignage !
Beaucoup de choses intéressantes dans cet article et ces commentaires.
AMAPien engagé depuis de nombreuses années : j’étais un BOBO-écolo friqué il y a dix ans et quelques, ( j’en ai 57 dans quelques jours ), un écolo-pauvre depuis 10 ans.
Je suis content d’avoir adhéré à l’ Amap de mon quartier depuis 7 ans : j’ai commencé simple adhérent, j’ai rencontré des gens ouverts, solidaires, généreux de leur temps et de leur travail, symphatiques, plutôt orientés à gauche, puis je me suis engagé dans le bureau de l’ Amap : accueil des adhérents, gestion des tours de distribution, manutention des tables, des cageots de légumes...
J’ ai redécouvert la solidarité, l’entraide, le partenariat gagnant-gagnant avec le producteur ( ceci dit nous en sommes à notre 3e maraicher : le 1er mauvais gestionnaire a fait faillite, le 2d a replongé dans l’alcool à la dé-faveur d’une rupture, le 3e tient la route depuis plusieurs années,nous avons dépassé les 100 paniers par semaine )
J’ai redécouvert le gout du vrai, du vrai gout des légumes, des fruits, du pain, du miel...des vraies relations humaines, les paniers solidaires pour les nécessiteux, l’ambiance saine de marché de villages ...
2 heures par semaines je vais bosser à la distribution de l’ Amap, je ramène du rabe ( notre producteur est généreux et nous le lui rendons bien ! ), je m’arrête chez un pappy lui donner une salade dont il raffole, je dépose un panier de légumes à deux femmes nécessiteuses de l’immeuble, je lave mes légumes, avec l’eau terreuse j’arrose mes plantes et mes arbres du balcon, je cuisine ... je mange sainement.
Voilà mon expérience de l’ Amap ... c’est une des expériences les plus enrichissantes de ma vie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Merci pour votre article, tout de même très pro-AMAP, mais qui me laisse complètement de marbre quand à l’adhésion à ce système truffé d’obligations, sans choix culinaire, investi par les écolos urbain et plus ou moins synonyme de bonne conscience. je vais pas mal au marché, ou le choix est sans commune mesure, en moyenne surface aussi et pour le reste j’ai les produits du jardin (faut pas oublier non plus qu’il y a un nombre important de terres agricoles en attente d’exploitation, suffit même parfois d’arrangements). Bref on se retrouve dans le cliché, vélo, légumes, anti-Mc Do, etc, idolâtré. Moi je vais faire mon jardin avec un V8 de 5,3l, parce que j’aime aussi les bagnoles et je m’arrête parfois chez Mc DO avant d’aller au ciné. je mange de la viande et des sandwichs dans mon bistrot attitré, et j’en suis pas mort, j’suis même en pleine forme. Alors le panier de légume sur le vélo et les discours "c’était mieux avant", merci... même si je comprends que le côté sain des produits puisse être tentant. M’enfin ce sont les mêmes personnes qui s’enfilent des céréales/pesticides au p’tit dej...
Bonjour Phil
Vous avez visiblement eu une lecture partielle et gardez avec vous vos a priori, j’ai donc en effet manqué ma "cible". Perso je vais aussi parfois au Mac-Do mais ça ne m’empêche pas d’estimer à sa juste valeur ce concept .
Dommage
Le problème principal est bien ’l’ambiance" associée, tel que vous la décrivez, de donneurs de leçons. A partir d’un certain age, on s’en passe volontiers.
Et aussi, franchement, pour avoir tenté le coup par le biais d’une amie, les légumes qui pourrissent dans le bas du frigo au bout de trois jours...
Quand à la présentation des légumes et fruits, elle est franchement immonde ; c’est tout souillé et peu lavé, ça doit être le look authentique, mais tout de même, mes fraises, poireaux, salades, concombres, etc... je les lave. A l’eau de pluie.
Je ne pense pas être encore convaincu (!), mais c’est bien de défendre ses idées, c’est méritant.
Cordialement.
des donneurs de leçons il y en a partout et pas seulement dans les AMAP, et pour ma part dans les AMAP que je fréquente il n’y en a pas.
Dommage de laisser pourrir vos légumes (aucun rapport avec les AMAP à ce stade, c’est un peu de négligence non ?). C’est justement quand on se rend compte du travail que s’est de faire pousser des légumes, d’approvisionner avec rigueur des centaines de famille par semaine et toute l’année, qu’on change ses comportements et qu’on change son regard sur ses aliments, qui prennent un "visage".
Pour ce qui est de la présentation "immonde", pour ma part je pourrai presque manger directement mes salades et les poireaux sans les laver tant ils sont propres ; par ailleurs je ne vois pas comment des pommes pourraient être "souillées"....En AMAP on ne recherche pas de "look authentique" on s’en contre fou, on essaie juste de prendre en compte la réalité du terrain et des éventuels contraintes du travail du producteur(qui sont différentes en fonction des exploitations, des produits, de la saison...etc). Donc en effet a priori nous ne sommes pas choqués s’il y a de la terre ou un asticot qui traîne. Ce qui serait intéressant dans votre exemple est de voir si d’autres adhérents se plaignent et éventuellement ouvrir la discussion avec le maraîcher, et voir de part et d’autres les contraintes / axes d’amélioration.
Pour compléter ma réponse
L’acte d’achat a un impact majeur sur le mode de production, c’est ce dont on se rend compte quand on s’intéresse aux AMAP. En achetant en AMAP on peut modifier durablement le mode de production, ce que vous n’avez pas le "pouvoir" de faire quand vous achetez ailleurs. C’est je pense la différence majeure, car bien entendu sur les marchés se rencontrent des producteurs qui travaillent de manière durable (pour la santé, l’environnement, la biodiversité...etc). La force des AMAP est de faire masse pour aller vers cette durabilité.
Faudrait également revenir à l’origine des termes qui ne sont plus que du marketing, durable et éco...
Parce que votre réponse, c’est une mauvaise réclame pour les AMAP, c’est conventionnel à souhait, ça peut coller à n’importe quel autre domaine.
La dialectique Hegel...
Pourquoi n’allez vous donc pas cultiver un peu vous même, essayer, tenter le coup ?
En marge : je vais stopper cette polémique, c’est complètement stérile. Ça m’amuse et vous non, je pense. Sans rancune, j’espère...
je ne suis pas spécialement amusée mais pas résignée non plus ! Je tiens à éclaircir quelques points.
Vous dites que j’emploie un langage de marketing, déjà je rappelle que je n’ai strictement rien à vendre. Ensuite, connaissez-vous un synonyme à "durable", un mot que les paysans de mon AMAP (qu’on peut tout de même pas soupçonner de faire parti de cette sous-espèce que sont les bobos) utilisent eux-même ? Enfin, en effet on peut faire les choses pour se donner bonne conscience, mais compte-tenu de l’impact que ce type de consommation a sur le quotidien du foyer, ce discours n’est pas tenable 5 minutes, au regard de la multitude de choses que chacun a déjà à gérer dans sa vie (au choix, essayer de bien élever ses enfants, gagner un minimum sa vie, trouver un job...etc).
Concrètement, qu’entendons-nous par durable :
durable est matérialisé par un engagement sur l’année avec la signature d’un contrat cad que contrairement à l’achat sur les marchés, là le producteur est assuré d’avoir son groupe de consommateurs fidèles et un revenu fixe tous les mois.
durable car en cas d’aléas climatiques (cf il y a deux ans les intempéries catastrophiques en midi-pyrénéens) ou d’accidents (notre éleveuse de boeuf a eu un grave accident avec une de ses vaches), le producteur peut compter sur les amapiens
durable car pour passer du conventionnel au BIO il faut du temps ! Pour passer de la culture de quelques variétés en conventionnelles destinées au négoce à plus de 60 variétés sans pesticides ça ne se fait pas du jour au lendemain, il y a une prise de risque considérable, et sans un groupe de consommateurs derrière c’est difficile. Notre arboriculteur, par exemple, est en AMAP depuis 10 ans et a progressivement modifié le verger en conventionnel hérité de son père avec lequel il ne pouvait tout simplement pas vivre. Aujourd’hui il produit des dizaines de variétés de pommes, de pêches, d’abricots, de cerises mais aussi de l’huile de colza, de tournesol, du jus de pomme et de cidre, de la farine et de la semoule de blé et j’en oublie certainement.
durable parce que comme je l’expliquais l’impact sur le foyer est non négligeable, on prends de nouveaux réflexes, toute la famille est impliqué, les enfants notamment et en cela le concept participe à leur éducation alimentaire sur le long terme
durable parce que même si la charte ne l’oblige pas, les producteurs sont souvent en BIO et/ou n’utilisent pas de pesticides, réfléchissent à comment produire le plus sainement possible, ce qui, jusqu’à preuve du contraire, est la seule façon de produire dont l’impact sur l’environnement soit le plus faible possible (couplé au fait que ce soit local)
....etc....etc
Donc désolée d’employer ce mot galvaudé, mais je n’en ai pas trouvé d’autre dans le dictionnaire.
Pour finir, moi je ne porte pas de jugement moral sur ceux qui se nourrissent exclusivement en supermarché de produits à bas coût importé...etc. Chacun à sa grille de lecture, chacun fait en fonction de ses contraintes. Ce serait vraiment bien si vous pouviez en faire de même et ramener le débat à des éléments factuels et non pas le placer tout de suite sur un terrain idéologique / moralisateur. Rien à carrer de l’idéologie, ce qui compte ce sont les faits et les actes et qu’ils fassent sens pour soi.
Chère famille_toulousaine,
Le thème de votre article est intéressant, mais permettez-moi d’attirer votre attention sur plusieurs points :
une faute d’orthographe par paragraphe en moyenne, ce n’est malheureusement pas exceptionnel, mais ça ne rend pas le discours facile à suivre
sur les bobos : comme vous, si choisir de manger correctement c’est être un bobo, j’assume. Et je suis d’accord que, comme "hipster" (qu’on m’a attribué récemment), ce terme est tellement employé à toutes les sauces qu’il ne veut plus rien désigner de précis.
(idée n°2) sur les "bio-connasses" : oui, les AMAPs sont des endroits où on trouve des gens plus sensibilisés sur la question de l’environnement que le bistro du coin (bien que ça dépende dudit bistro), on risque donc d’y apprendre des trucs... Certes, tout est dans la façon de le présenter !
(pour les couches lavables, étant moi-même dotée d’une mini bombe chimique rampante, j’ai essayé. Impossible de gérer la manipulation des couches - pour pouvoir en laver les composantes - sans haut-le-cœur. En revanche, il existe des couches jetables bios (donc plus respectueuses des fesses de bébé) et biodégradables).
(idée n°3) : le céleri n’est pas un légume "bizarre". Il est même plébiscité (un peu trop) dans la restauration scolaire. Notons que la plupart des légumes peuvent être consommés épluchés, coupés en morceaux et cuits (à la vapeur, par exemple). Sans nécessairement investir dans un livre de cuisine, internet fourmille d’idées (pour les petits budgets).
(idée n°4) : précisément, ce n’est pas la taille qui compte. Donc les fruits et légumes ne sont pas calibrés, et ce dans les deux sens : je me suis retrouvée avec des pommes de 15 cm de diamètre et un céleri de la taille d’un ballon de foot...
(idée n°5) : effectivement c’est une histoire d’habitude. Bien qu’habitué petit, l’enfant ne fait aucune difficulté à continuer à manger des légumes, si farfelus semblent-ils aux yeux de ses copains de classe (ma fille adore la courge, par exemple, au point de la préférer à un produit sucré).
(idée n°6) : la question du temps est valable qu’on parle de légumes bios ou non-bios. C’est une question d’organisation, ce qui est personnel bien sûr. En ce qui me concerne je prépare tout le soir de réception (environ 2h de préparation) et je congèle ce qui ne sera pas consommé le lendemain. Hop, plus qu’à laisser décongeler pour le consommer !
(idée n°7) : excellent argument ! oui, un petit quart d’heure. Combien de temps passent vos interlocuteurs en grande surface ?
(idée n°8) : Comparez ! Les fruits et légumes bios en paniers sont AU MÊME PRIX que les fruits et légumes conventionnels en supermarché ; on a en prime la satisfaction du goût, de la santé préservée et du producteur correctement payé.
(idée n°9) : vous a-t-on réellement opposé cet argument ? Cela paraît tellement aberrant ! (pas qu’on vous l’ai dit mais que les gens puissent penser de cette façon)
Merci pour ces idées que je n’hésiterai pas à réutiliser
Merci Happy_Koala
Je vais corriger les fautes c’est en effet impardonnable.
Je vais compléter l’article avec qques éléments que vous suggérez.
Bonne journée
9 idées reçues sur les AMAP