Dénoncée par les opposants au barrage du Tarn, la céréale est ardemment défendue par l’industrie agroalimentaire. Et si la plante n’avait tout simplement rien à faire en France ?
Dans le sud ouest en système bio le maïs est une bonne plante pour la survie des élevages (bovin, ovin, volaille et porc). Avec l’irrigation y compris en bio le système de production est sécurisé. Le discours anti maïs et anti irrigation ne tient pas la route. Cela ne veut pas dire qu’il faut développer l’irrigation à outrance. pour info sur le bassin de la Garonne les surfaces agricoles irriguées sont en décroissance depuis 10 ans
je vous invite à suivre les niveaux de la nappe du bassin Adour-Garonne pour comprendre le problème et surtout depuis 10 ans. Les surfaces agricoles irriguées en décroissance par choix ou par obligation du fait que lors de l’étiage d’été il n’y a plus d’eau dans les nappes ???
Je ne pense pas qu’un barrage pourrait faire en sorte que la nappe puisse se remplir... Par contre, un risque de déséquilibre d’un écosystème peut être envisagé.
La décision sera soit bénéfique pour l’environnement ou alors bénéfique aux agriculteurs mais surement pas aux deux....
c’est une opinion respectable, mais il serait beaucoup plus pertinent de l’étayer.
je suis agriculteur à quelques km (en amont) de la future (?) retenue, et, donc non concerné par sa réalisation.
l’irrigation, dans cette zone utilise très peu (< 5%) les eaux des nappes. ces dernières sont bien remontées depuis 3 ans. les données sont disponibles avec météofrance qui nous fait un état des lieux de l’humidité des sols, du niveau des nappes toutes les semaines pendant les étiages. (cf comptes rendus des cgre du Tarn).
quant à l’interaction entre une retenue et le niveau des nappes, elle est surement mal connue, mais n’est pas le rôle de cette retenue. Son objet est multiple : fournir de l’eau suffisante pendant toute l’année à cette rivière (tescou) pour préserver un bon état écologique de l’eau en fin de bassin, elle sert aussi à permettre à beaucoup d’agriculteur d’assurer une récolte pour nourrir les troupeaux, pour produire des cultures à bonne valeur ajoutée (semences, maraîchage, grandes cultures sous contrat,...), à permettre de résorber des crues qui sont fréquentes, à fournir un réservoir pour éventuellement intervenir sur un feu de forêt (4000 ha autour de 35 ha du futur (?) lac), etc,etc
amicalement
Il faudrait expliquer que l’agriculture a besoin d’eau pour se développer. Et la France a la chance de ne pas manquer d’eau à condition de la stocker quand elle tombe du ciel pour pouvoir l’utiliser quand elle ne tombe plus du ciel
il ne faut pas mettre le maïs population et le maïs de semenciers dans le même panier, les premiers sont bien mieux adaptés aux conditions météorologiques du lieu ou on les cultive...mais de toutes façons, pour nourrir les herbivores que sont les vaches....c’est l’herbe qui est la plus physiologique
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— - les premiers sont bien mieux adaptés aux conditions météorologiques----
De la propagande
A force de raconter ce type d’ânerie, il ne faut pas s’étonner que les producteurs aient envie de donner des baffes.
— - pour nourrir les herbivores que sont les vaches....c’est l’herbe qui est la plus physiologique-----
Le maïs c’est quoi d’autres que du végétal comme de l’herbe ?
le maïs c’est du grain, plein d’amidon ; pauvre en lysine , avec un mauvais rapport oméga3/ oméga 6 ,
à moins de le donner vert, directement, non ensilé, on ne peut pas le qualifier d’herbe
Le soja et le sorgho consomme presque autant d’eau que le maïs. Mais lorsque l’on ramène la quantité d’eau par kilo de matière sèche, le maïs consomme moins d’eau, 18 à 20 tonnes de matière sèche à l’ha plante entière contre 12 à 15 pour le sorgho et 10 à 12 pour le soja.
De même, les trois variétés économes en eau (-30%) que Limagrain, alors en avance sur les américains, avait découvert, il y a dix ans étaient toutes les trois des variétés OGM, le gène de tolérance à la sécheresse provenant du sorgho.
Depuis, les américains utilisent des variétés tolérantes à la sécheresse (-20%) d’eau avec un rendement supérieur aux meilleures variétés françaises ce qui leur donne un avantage agronomique et compétitif indéniable.
Le maïs est aujourd’hui nécessaire car il n’est pas seulement destiné à l’alimentation humaine ou animale, il est de plus en plus avec le blé utilisé pour des ingrédients industriels grâce auxquels nous pouvons avoir des éco-matériaux. Actuellement 7 à 8% du maïs est aussi utilisé comme "épaississeur" dans les industries agro alimentaires (amidon spécifique, différent de celui du blé et de celui de la pomme de terre). Et c’est plus naturel que des épaississeurs issus de la pétrochimie.
J’ai adoré votre article, si vous cherchez à faire éclater votre maïs pour le transformer en popcorn à l’aide d’une machine à popcorn, que ce soit pour des besoins domestiques ou professionnels. Ils proposent des appareils de qualité à des prix raisonnables. Ils vendent aussi du maïs biologique et sans conservateurs.
Le maïs est-il économe en eau (à Sivens et ailleurs) ?