Un amendement pour punir les industriels coupables d’obsolescence programmée vient d’être voté à l’Assemblée. Mais chez les industriels, les bons élèves existent aussi. Envoyez-nous les photos de vos objets incassables.

Ce vendredi, la commission parlementaire qui bûche sur le projet de loi « transition énergétique » a adopté un amendement innovant. Il prévoit que « raccourcir intentionnellement la durée de vie d’un produit » constitue « une tromperie commerciale » et pourrait donc valoir aux industriels coupables d’un tel délit deux ans derrière les barreaux et jusqu’à 300 000 euros d’amende (Voir notre article : « Peut-on punir l’obsolescence programmée ? »).

Depuis 2010 et notamment la diffusion de l’excellent documentaire « Prêt à jeter », le concept d’obsolescence programmé est revenu dans les radars. Et des industriels réfléchissent à des solutions plus durables. Malongo a inventé une cafetière « réparable à l’infini », Motorola planche sur le téléphone modulaire Ara dont les pièces peuvent être changées à l’envi. Tandis que d’autres objets durables sont recensés sur le site garantie 5 ans. Des chercheurs vont même encore plus loin et tentent de donner vie à des objets éternels. Un Espagnol a ainsi déclaré avoir mis au point une ampoule éternelle tandis que des ingénieurs parisiens ont inventé une pile qui se recharge à vie en la secouant. Si les innovations vont bon train, constituant un nouveau marché, de vieux objets peuvent être aussi durables.

Qui n’a pas dans ses placards un casse-noisettes incassable ? Un pull qui rend de bons et loyaux services depuis vingt ans ? Une machine à laver qui n’a jamais rendu l’âme ? Un fil Reddit très populaire et repris par le site BusinessInsider recense ces vieux objets si fidèles :

« Ma fidèle Ti-30-X m’a suivi de la classe six à la classe 12 (de la sixième à la terminale, environ, ndlr) et je l’utilise toujours à l’université sans avoir jamais changé la batterie », raconte l’utilisateur Hystericalhelix.