La banane est déjà cultivée en plantations intensives, qui requièrent généralement un usage élevé de pesticides. Va-t-on défricher des terres fertiles et intensifier encore cette production, pour produire du bioplastique ? Ne vaudrait-il mieux pas réfléchir à l’usage d’une partie non utilisée du fruit, la peau, pour étudier ce qu’il est possible d’en faire, au lieu de la jeter dans les décharges (elle se dégrade d’ailleurs lentement en compost) ?
Bonjour,
Pour être biodégradable, un matériau doit pouvoir être ingéré et digéré par des bactéries spécifiques. Il existes différentes normes qui règlementent en France, en Europe et dans le monde, les critères retenues pour la biodégradabilité (environnement : sol, compost artisanal, compost industriel, eau, autre... ainsi que durée de dégradation).
Il existe des matériaux biodégradables issus de l’amidon, d’autres, issus d’autres sources de carbone.
Des innovations sont mises au point tous les jours, et les capacités de la biomasse n’ont pas fini de nous étonner et de nous offrir de nouvelles chances d’être plus respectueux de l’environnement !
Dans les bananes, l’avenir du plastique biodégradable ?