Je ne peux que répondre : oui à ceci :
« Faut-il en conclure que vous risquez d’y laisser un bras ou une épaule en roulant à vélo dans votre bourgade ? »
Les faits :
Je roule, à vélo, quotidiennement dans une grande ville (Lyon) où les automobilistes sont habitué aux vélos. Il y aurait beaucoup de choses à dire, par contre, je n’ai pas eu d’accrochage ni faillit avoir un accident depuis longtemps.
Cet hiver, à la campagne, je faisais du vélo dans un petit village tout à fait calme (peu de voiture) que je connais bien (j’y ai grandit). J’ai failli me faire écraser par une voiture, en plein dans le bourg, l’automobiliste ne s’attendait pas à voir un vélo (en hiver encore moins).
Il m’a obligé à me jeter sur le bas coté de la rue pour ne pas me faire écraser. Il roulait fenêtre ouverte, je l’ai entendu grommeler quelque chose qui portait le tort sur moi et non pas sur lui.
J’aurais pas été vigilant à ce moment, ça aurait été hôpital ou pire ...
La carte ne "prouve" pas qu’il y a peu d’accidents invalidants...
Peut-on intégrer le fait que l’AGE AIDANT le vélo qui demande vision, réflexes et équilibre
ne PEUT (et ne doit sans doute pas) être le véhicule de tous !!!
Ne pas faire l’erreur de croire que tous les cyclistes sont des pratiquants de haut vol...
Beaucoup ne le pratiquent qu’occasionnellement et sont très peu assurés (voir le vélo en talons hauts...le vélo avec casque ET tel ;portable...le vélo qui passe aux feux rouges...
Ils ne tuent pas forcément... ils blessent (st se blessent) bien souvent, ce que les bobos ne veulent pas entendre
la MEFIANCE doit donc être de rigueur si l’on veut éviter d’être BLESSE du fait d’un cycliste, en pleine possession de ses moyens certes, mais dangereux pour les autres...ce qui impose aux piétons une veille de tous les instants qui rend la balade moins agréable...
Héhé !!
J’suis référencé sur la carte !!
Juste deux choses :
Non le vélo n’est pas dangereux
Seuls le manque d’information du public et l’inconscience des usagers de la route sont facteurs de danger.
Quelle escroquerie mentale bien de notre époque, hypocrite et cynique, que de focuser et vouloir prouver par le nombre de morts réduit, la non dangerosité d’une situation : heureusement que l’homme en général, a un instinct de survie et que quand il se fait peur ou mal, il n’y revient pas.
La bonne donnée qualitative serait plutôt de connaître le nombre de drames évités de justesse à savoir tous ces incidents et accrocs du quotidien qui causent des préjudices moraux, physiques ou financiers à l’usager et qui, à défaut de le tuer, tuent la pratique. Mais là : censuré.
Il y a une escroquerie encore plus importante, c’est de vivre de la philosophie du risque zéro. La sécurité à tous prix et à toutes les sauces fait aujourd’hui vendre tout et n’importe quoi. Bien entendu qu’il faut sécuriser les piétons et les vélos en ville, et si tous les citoyens étaient vent debout pour mettre en oeuvre les villes trente avec généralisation de la priorité à droite (cf Ploufragan guidon d’or 2015), les élus seraient moins frileux pour avancer dans cette direction. Mais faut il attendre des kilomètres de pistes cyclables maillées de façon optimum ou la disparition des voitures pour remonter sur un vélo ? Alors même qu’objectivement, la pratique du vélo en agglomération n’est pas si dangereuse que TOUS les acteurs nous le rabâchent au quotidien...
@Pschitt qui ne lira sans doute pas mon commentaire :
le casque protège (un peu) la tête du cycliste lors d’une chute, ce n’est pas un bouclier contre les autos.
les personnels hospitaliers sont malheureusement bien placés pour témoigner que l’absence de casque est souvent concomitante avec des conséquences graves.
Je trouve gonflé de dire que la préconisation du port du casque serait un frein au développement du vélo.
Cette carte des accidents montre bien que la pratique du vélo, en ville ou en campagne, présente des risques. Tout cycliste devrait le savoir pour agir en conséquence, en se protégeant avec un casque et en étant "illuminé" la nuit.
La forte diminution du nombre de cycliste suite à l’obligation du port du casque n’est pas une affabulation, c’est un fait constaté en Australie, où la proportion de déplacement en vélo peine encore à retrouver son niveau antérieur d’il y a plus de ... 20 ans.
A l’opposé de plusieurs commentateurs, je pense qu’en ville il faut séparer les vélos et les autos. Obliger les cyclistes à avancer au milieu des autos ou sur une bande séparée par un trait blanc, les expose à la pollution et au bruit, et surtout aux comportements trop souvent erratiques des automobilistes, et aux risques et désagréments qui en découlent. Le cycliste moyen a besoin de pouvoir pédaler en tranquillité et sécurité.
Pour s’en convaincre il suffit de regarder les villes où il y a beaucoup de cyclistes comme Copenhague ; il y a des voies cyclables confortables et séparées des autos.
C’est autre chose dans les petites rues des quartiers résidentiels, où la seule solution c’est la zone 30 généralisée. Le problème principal étant alors de la faire respecter.
Pour alimenter le débat sur le port du casque : cycliste au quotidien dans Paris, j’ai commencé à porter un casque pour me rassurer après une collision, et j’ai continué car je me suis aperçue que cela me rendait bien plus visible ! Il faut dire aussi que mon casque est de couleur très vive :-)
J’ai beaucoup moins de problème, avec les piétons en particulier, depuis que je le porte ; j’ai vraiment l’impression que les gens me voient mieux. Pour moi c’est donc plus un gilet jaune qu’une protection...
La carte peut avoir des effets ambigus : on visualise des accidents.
Après oui, la meilleure solution est d’augmenter le nombre de cyclistes en augmentant le nombre de pistes réservées et d’itinéraires dédiés. Sans aller jusqu’à rendre obligatoire le casque, ni s’empêtrer dans des controverses inutiles, on ne peut pas cependant nier qu’il permet de limiter les dégâts en cas d’accidents (et qui donc évite d’être inscrit sur la carte - je peux en témoigner, sinon j’aurai rajouté un point jaune pour crane fracassé... - et cela ne m’empêche pas de continuer à faire du vélo).
" La présidente de la FUB va plus loin : « La vitesse est l’élément le plus important. Plutôt que de se demander s’il faut ou non faire porter un casque ou une armure aux cyclistes il faut réfléchir à la modération de la vitesse sur certains tronçons. On investit beaucoup d’argent pour que l’on puisse rouler toujours plus vite, par exemple en facilitant les virages. Est-ce vraiment une bonne chose ? Je ne suis pas pour une réduction uniforme des vitesse à 80 km/h qui serait mal comprise et mal acceptée mais on doit mener une réflexion par territoire pour appliquer des solutions locales en baissant la vitesse à certains endroits ou en proposant certains aménagement cyclables quand ils sont adaptés. » ".
ça me fait bondir d’entendre ça. La vitesse n’est pas l’élément le plus important. Il me semble que le fait d’être percuté par une voiture à 90km/h ou à 50 donne quasiment le même résultat.
Quand on considère qu’une bande de goudron de 50 cm de large séparée de la chaussée des véhicule à moteur par une simple bande blanche, comme une piste cyclable, il y a de quoi avoir peur. C’est surtout d’une séparation physique (terre-plein, trottoir, ... ) qu’il y a aurait besoin, pas d’une ridicule barrière symbolique (bande blanche, ...)
Je suis totalement opposé à l’idée de "parquer" les cyclistes sur des voies dédiées : Cela n’encourage certainement pas les automobiliste à ajuster leur conduite, voire produit l’effet diamétralement inverse ! Un vélo surpris hors des voies "réservées" est perçu comme un intrus. Les cyclistes sont des usagers des voies de circulation comme les autres en ville, et doivent avoir le droit d’aller où bon leur semble dans les rues... sans doner l’impression de laisser l’essentiel des infrastructures à la seule "reine voiture".
Entièrement d’accord avec Koos, les pistes cyclables dédiées éventuellement comme pistes de loisir pour enfants, rollers etc... pourquoi pas, mais pas pour les cyclistes "ordinaires", pour les raisons qu’évoque Koos, et aussi parceque au delà de 15 km/h elles sont dangereuses pour le cyclo (étroites et sinueuses) et pour les autres, et un cyclo "normal" roule rarement à moins de 20, du moins sur le plat.
Quand au casque, dissuader de le porter en ville est tout simplement criminel : le danger ne vient pas que des voitures, il y a un obstacle meurtrier qui s’appelle "bordure de trottoir", je connais au moins 2 personnes non casquées qui y ont eu un traumatisme crânien grave. Et pour mémoire le champion Kivilev s’est tué sans casque sur une bordure de trottoir à Saint-Chamond en 2003.
J’ajouterai que les pistes cyclables ne sont pas souhaitables partout, en particulier en milieu très urbain : les intersections sont souvent sources de conflits et d’accidents, car les automobilistes sont surpris par les débouchés de cyclistes qui "déboulent de nulle part". Par ailleurs, c’est un aménagement peu "accessible", au sens ou l’accès et la sortie depuis et vers des voies adjacentes n’est pas facilité.
Le long des grandes routes (départementales voire parfois nationales) en revanche, c’est une nécessité.
Je crois que j’ai roulé 80.000 km à vélo depuis mon adolescence. J’ai pris quelques gamelles sévères, plutôt à la campagne, effectivement. Je fais toujours très attention aux autres en ville, surtout aux enfants, aux touristes et aux personnes âgées, mais je roule vite. J’adore descendre des cols à fonds à caisse, l’été en montagne. J’ai un record à 96km/h dans le Ventoux, sans témoin, sans personne en face, sans personne derrière. Juste moi et le vent dans les oreilles. Je serais content de le battre un jour, comme un gamin. Pourtant j’ai 44 ans, deux enfants. je tiens très fort à la vie, mais le vélo, c’est mon petit quota d’aventure. Sans faire prendre de risque aux autres. Pas au volant d’une voiture, ni même d’une moto de 250kg. Rien que mon vélo, qui n’est pas plus solide que moi.
On n’est pas obligé de vivre toujours prudemment.
Bonjour,
Excellente initiative que cette carte qui ne fait que donner un éclairage mode tendance « datajournalism » sur un point que tout le monde connait depuis longtemps : en gros le tué en vélo est un type âge sur une départementale et très rarement un urbain.
On notera cependant que l’inféodation à la voiture touche même ceux qui pensent défendre le vélo, car le titre fort putassier « le vélo tue peu en ville » relève encore de cette farfelue théorie du cycliste suicidaire solitaire.
Viendrait-il a quiconque l’idée de titrer que les chaussures tuent moins en ville qu’à la campagne ??
Le vélo est la victime pas l’assassin. Un titre honnête aurait été du genre « les voitures tuent moins les cyclistes en ville qu’à la campagne ».. mais dire ça c’est tabou.. tabou.. mal..péché…
Bonjour, il y a un point qui n’est pas évoqué : dans votre article et dans les commentaires, ce serait donc toujours aux automobilistes de s’adapter, bon, ok. Moi j’habite un village de montagne dans les Pyrénées, et il y a énormément de cyclistes, qui s’entrainent pour le Tour de France ou d’autres courses. Très peu respectent le code de la route et ils ne sont jamais sanctionnés par les gendarmes. Ils déboulent dans les rond-points, grillent allègrement les stops, surtout quand ils sont en groupe. Ils n’ont pas l’air de se rendre compte qu’il est très difficile de savoir quoi faire, où se mettre, pour les éviter.La route leur appartient, en quelque sorte. Alors, moi je veux bien faire beaucoup d’efforts pour ne pas m’énerver quand je les vois faire des choses délirantes, mais il serait peut-être bon aussi de rappeler aux cyclistes que le code de la route les concerne aussi...
D’accord avec vos remarques. Les cyclistes doivent respecter le code de la route mais vous parler des cyclistes sportifs qui roulent hors agglo. Ils n’ont rien de commun avec les cyclistes urbains qui utilisent le vélo comme mode de transport sauf que tout le monde se doit de respecter le code de la route. Ce code conçu initialement et presque exclusivement pour les automobilistes évolue d’ailleurs doucement pour la ville afin de mieux prendre en compte le partage de la voirie par tous les usagers.
Bonjour, il y a un point qui n’est pas évoqué : dans votre article et dans les commentaires, ce serait donc toujours aux cyclistes de s’adapter et de ne pas se trouver sur la route des voitures, bon, ok. Moi j’habite l’Ile-de-France, et il y a énormément de de voitures, dont les conducteurs s’entrainent à polluer, à faire du bruit, à encombrer le plus possible la route et à devenir obèses car il ne faudrait surtout pas faire trop d’efforts physiques. D’autres encore s’entrainent à faires les kékés et à aller le plus vite possible dans l’espoir de participer un jour à un grand prix de F1. Très peu respectent le code de la route et ils ne sont jamais sanctionnés par les gendarmes. Ils déboulent dans les rond-points, grillent allègrement les stops, surtout quand c’est un cycliste qui arrive de l’autre côté, essayent de dépasser alors qu’il n’y a pas la largeur et/ou la visibilité requise, klaxonnent en agglomération alors que tout le monde est à l’arrêt, changent de direction sans contrôler leurs rétroviseurs et les angles morts (clignotant en option), grillent les feux en se positionant sur les sas vélos et en se demandant à quoi peuvent bien servir ces vélos déssinés sous leurs roues, stationnent ou circulent irrégulièrement sur les voies dédiées aux cyclistes et/ou aux piétons mais surtout de façon à géner le moins possible leurs acolytes automobilistes, manifestent leur mécontentement lorsqu’un cycliste effectuant un dépassement ou voulant tourner à gauche a eu l’idée saugrenue de se positionner sur la gauche de la chaussée, etc. Ils n’ont pas l’air de se rendre compte qu’il est très difficile de savoir quoi faire, où se mettre, pour les éviter. La route (et même un peu plus) leur appartient, en quelque sorte. Alors, moi je veux bien faire beaucoup d’efforts pour ne pas m’énerver quand je les vois faire des choses délirantes, mais il serait peut-être bon aussi de rappeler aux automobilistes que le code de la route les concerne aussi...
Bonjour, helas, cette carte en l’état actuel souffre d’approximation géographiques : par exemple plus d’une douzaine d’accidents de vélo ayant eu lieu a Boulogne sont représentés au même point, qui est le centre géométrique de Boulogne.
Donc, non, il n’y a pas eu "un seul" accident de vélo a Boulogne, mais bien plus.
De même, par exemple, il n’y a pas eu d’accident de vélo dans l’église d’Alesia. Par contre, comme c’est le centre géométrique du 14eme, pleins d’accidents, dont un mortel, y sont représentés en un seul point vert.
D’ou ces vides sur la carte actuelle, il y a un point par commune pour certaines communes, indépendamment des lieux réels dans la commune.
Cette carte a neanmoins le gros mérite de montrer que cette représentation est parlante.
Je suis en train de corriger les lieux d’accidents graves et mortels de vélos dans le 75-92-93-94 et peut-être un peu plus. J’ai déja envoyé ceux de Paris aux responsables de la carte a Rue89 (25 points modifiés sur 35, quand même...). Pour les accidents légers, il y en a trop pour un tel travail un peu fastidieux...
Je pense que le résultat final montrera aussi que c’est beaucoup moins dangereux qu’on le croit de faire du vélo en banlieue notamment, mais la carte actuelle est quand meme un peu too much par rapport a la réalité.
Le casque hors-ville, va pour les routiers qui roulent à 40/45km/h et qui se prennent des gamelles en groupe, dans la joie et la bonne humeur. Dans aucun cas ça ne pourra sauver un cycliste qui se mange une voiture...
Le casque ne résiste pas à un choc supérieur à 20km/h. Il est pensé pour un usage sportif (VTT, course) mais sûrement pas pour sauver un cycliste renversé par une bagnole lancée à 90km/h.
Si l’on veut réduire les accidents de vélo, il faut séparer les cyclistes et les automobilistes dès que la vitesse maxi est supérieure à 30km/h.
Voir les Pays-bas et le Danemark pour des exemples d’infrastructures.
Mais comme la France est richement dotée en pétrole, continuons dans la même voie.
effectivement, une généralisation du 30km/h en ville serait la meilleure chose pour faciliter le partage de la voirie communale.
pour le port du casque, je trouve que hors de la ville il pourrait être obligatoire (c’est ce que je fais d’ailleurs) par contre en ville il me semble que c’est un message négatif pour les automobiliste (vous avez un casque donc je peux vous frôler de plus prés).
quant aux accidents sur les départementales... voir le permis de conduire de jean Yanne !
peut-être traiter les départementales comme des "chaussidou" ... ?
La carte qui prouve que le vélo tue peu en ville