https://www.terraeco.net/spip.php?article55169
|
10 films d’animation qui montrent la beauté du monde
lundi, 26 mai 2014
/ Thibaut Schepman / Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir. |
Voici notre sélection de films d’animation qui mettent la nature et l’écologie en haut de l’affiche. A vous de nous aider à la compléter !
Dans notre article sur la disparition de la nature dans les films de Disney, le spécialiste de l’animation Xavier Kawa-Topor rappelle que de nombreux films « montrent l’émerveillement face à la beauté du monde ». En voici une sélection, avec ses aimables conseils et commentaires, ainsi que ceux de la chercheuse au Muséum national d’histoire naturelle Anne-Caroline Prévot-Julliard.
Dans la catégorie « historique » :
Bambi Meets Godzilla, de Marv Newland (Canada, 1969, 1’30)
Ce film très court est « un pied de nez à l’uniformité des films d’animation de Disney », selon Xavier Kawa-Topor. Et une rencontre entre l’animal et l’accident nucléaire.
Les escargots, de René Laloux (France, 1965, 11’)
Là encore, un film qui tente de s’opposer à « l’homogénéité disneyenne ». Et qui traite par l’humour noir de notre rapport à la nature.
L’homme qui plantait des arbres, de Frédéric Back (France, 1987, 30’)
Le réalisateur Frédéric Back a mis en animation le texte écrit par Jean Giono en 1953 et livre l’une des plus simples et l’une des plus belles représentations de la beauté de la nature et de la bonté humaine.
L’ensemble des films d’Hayao Miyazaki
« La nature y est non seulement très présente mais en plus avec une grande richesse et une grande diversité de représentation », aime Anne-Caroline Prévot-Julliard.
Kirikou et la sorcière, de Michel Ocelot (France, 1998, 74’)
« Michel Ocelot ne se définit pas comme un écologiste, mais son amour de la nature et sa volonté de pédagogie sont une forme de militantisme. Quand il représente la nature africaine, c’est après un énorme travail sur la faune et la flore », vante Xavier Kawa-Topor. Pour en savoir plus sur le père de Kirikou, retrouvez-le portrait que nous lui avons consacré.
« Comme toutes les productions du Studio Folimage, ce film a un message très riche. Mais je n’ai pas calculé si la nature y est très présente. Il serait intéressant de mesurer l’adéquation entre le fond et le message », s’interroge Anne-Caroline Prévot-Julliard.
Il était une fois l’huile, de Vincent Paronnaud (France, 2010, 14’)
Ce faux clip promotionnel pour l’huile Mérol rappelle la puissance et le cynisme du marketing et les risques de l’industrialisation.
La Vache qui voulait devenir un hamburger, de Bill Plympton (Etats-Unis, 2010, 6’)
Séduite par la publicité, une vache rêve de finir en hamburger. Une œuvre dont Xavier Kawa-Topor vante « la poésie de la désespérance ».
The Cow Who Wanted to be a Hamburger / Bill PLYMPTON from Maurice Huvelin on Vimeo.
Vigia, de Marcel Barelli (Suisse, 2013, 9’)
Dans la même veine que la vache qui cherche à devenir burger, voici l’abeille qui cherche à déménager !
Les Conquérants, de Tibor Banoczki & Sarolta Szabo (Hongrie, 2011, 12’)
« Ce court métrage est révélateur d’une tendance de l’animation qui va permettre, avec des paraboles, de montrer en accéléré l’évolution de l’activité humaine et ses conséquences », note le spécialiste de l’animation.
Chez Disney, comme dans notre imaginaire, la nature disparaît