Monsanto se lance dans le bio. En s’alliant avec une entreprise danoise, le géant américain tente de conquérir un nouveau marché. Ce qui n’est pas du goût des professionnels du secteur.
Oui c’est 1 blague pour l’instant, car les politiques risquent de ressortir l’interdiction du purin d’ortie & co. Tout dépendra des graissages de pattes, n’est-ce pas ?
Les labels du green washing ont commencé depuis 1 bail, et la propriété intellectuelle appartient à qui ? Aux voleurs et menteurs écocidaires, voyons...
qui va croire ces bandits qui se fichent de l’environnement et de la santé humaine,sont prets a tout pour prendre des places encore et encore,ce sont purement et simplement des criminels y a pas d’autres mots ( vont meme jusqu’a assigner en justice qui aura recuperé un OGM dans son
jardin par le vent ) et quel bio = bio-OGM , peuvent se le garder (ça n’existe pas ).
Pourquoi s’étonner ? La bio française AB, puis européenne, suit sa logique, inscrite dès son origine dans ses règles, son esprit. Il ne s’agit que de "cahiers des charges", autrement dit une forme de réglementation.
Cahiers des charges qui définissent des produits, et comment les produire. Qui définit un produit définit un marché, et rien d’autre. Aucune philosophie là-dedans, aucune éthique. Des mouvements comme la FNAB ou Biocoop l’ont bien compris, eux qui avaient pourtant vaillamment soutenu le "label" officiel durant une vingtaine d’années : Lorsque les dérives de cette bio de plus en plus éloignée de ce qu’avaient souhaité ceux qui se sont battus pour elle pendant plusieurs décennies sont devenues insoutenables, ils se sont résolus à créer « Bio Cohérence », prenant ainsi un virage à 180 degrés tout en s’adossant quand même au label européen (un incohérence difficile à comprendre).
A côté de cette dérive facile à prévoir - dans la logique des intérêts bien compris de l’agriculture intensive, de l’industrie agro-alimentaire, et de la grande distribution - il existe pourtant des mouvements qui se battent depuis longtemps pour la bio dans le même esprit qu’au départ, imprégné d’éthique et en réaction notamment contre la marchandisation du monde. Parmi ceux-là, les biodynamistes et, surtout, Nature & Progrès comme le rappelait hier ici même Eliane Anglaret.
Pourquoi ne l’avoir pas évoqué ? Sans doute un manque de place…
Nous pouvions bien le prévoir, devant le succès de la demande de produits bio par les consommateurs, les entreprises agro-industrielles récupèreraient le marché de plus en plus attractif.
Une mention qui a des exigences en terme environnemental, semences, traitements alternatifs, énergétique, social... maintient les exigences c’est Nature et Progrès qui en 2014 fêtera ses 50 ans. Dommage que vous ne la citiez pas dans votre article.
Ce sera pour une prochaine fois !
eliane anglaret
Avec ses bio-pesticides, Monsanto décrochera-t-il un label bio ?