Dans votre excellent article, il semble y avoir une erreur numérique dans ce passage :
« l’agriculture bretonne en consomme plus de deux fois plus que la moyenne nationale (0,14 tonne équivalent pétrole/ million d’euros contre 0,006 en France) »
Si les chiffres étaient exacts ce serait plus de vingt fois et non plus de deux fois.
Merci beaucoup pour le lien vers le billet de Jean Gadrey sur le site d’Alternatives économiques.
Je ne connaissais pas vraiment les travaux de Rifkin, mais l’analyse qu’en propose Gadrey est très éclairante sur les dérives d’une certaine "alternative" technocentrée et pseudo-écolo.
Comme je ne peux pas mettre le lien vers la pétition et la consultation actuelles des citoyens, je vous invite à découvrir la plus récente par Cyberacteurs.
A chaque fois que j’essaie de mettre 1 lien internet, l’annonce m’est refusée, c’est normal Dpc ?
L’inertie est telle, malgré celles et ceux qui essayent d’améliorer ce monde, que les catastrophes arriveront quand même malgré nous.
Plus je vieillis et plus je me demande comment la Vie a pu produire Homo bellicus...
Quel sens conduit-il à s’auto-détruire ?
A 81 ans, je crois pouvoir vous répondre ! Depuis son passage d’Homo Sapiens à Homo Economicus, l’homme a perdu son bons sens terrien et sa faculté de se projeter dans l’avenir !
Il me semble que vos propos sont quelque peu excessifs et donc insignifiants. Ayez au moins l’obligeance d’argumenter.
Vous comprendrez que face à l’opinion défendue et tres bien argumentee par cet article je ne peux qu’être en désaccord total avec vous.
L’article montre bien que les erreurs (tout le monde peut en faire) de la politique agricole en Bretagne ne sont plus la généralité.
Certaines exploitations ont trouvé des moyens de produire proprement en respectant la terre qu’ils laisseront â leurs enfants.
La Commission a validé la subvention de 150 millions d’euros prévue pour la construction de l’aéroport, portant un coup dur aux opposants au projet.
La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à l’aide octroyée par l’État français pour la construction de l’aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, portant un coup dur aux opposants au projet. La subvention de 150 millions d’euros octroyée par les autorités françaises à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale du groupe Vinci, pour la réalisation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes "est compatible avec les règles de l’UE relatives aux aides d’État", a estimé la Commission européenne dans un communiqué. "Le projet (d’aéroport) permettra notamment d’améliorer la desserte régionale sans entraîner une distorsion indue de la concurrence dans le marché intérieur européen", a indiqué la Commission, gardienne de la concurrence en Europe. Ce projet d’aéroport "contribue à la réalisation d’un objectif d’intérêt commun en répondant à la saturation des infrastructures existantes", a insisté la Commission.
Bruxelles porte ainsi un nouveau coup dur aux opposants à ce projet d’aéroport. En septembre, la Commission avait renoncé à ouvrir une procédure d’infraction contre la Francecomme le demandaient les opposants au projet. Le dossier n’est cependant pas clos et la Commission cherche toujours à s’assurer que le projet d’aéroport est compatible avec la législation européenne en matière environnementale. L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes devrait théoriquement être mis en service en 2017 pour remplacer l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique. Mais les travaux préparatoires ont déjà pris un an de retard.
"Nous avions demandé que le gouvernement français déclare à Bruxelles les financements publics aux travaux de ce projet, lorsque nous avions déposé un recours contre le décret de concession de cet aéroport", explique Dorian Piette, un des porte-parole d’Europe Écologie à Nantes et membre de la commission juridique de l’Acipa, principale association d’opposants à l’aéroport. "En revanche, la Commission ne s’est pas prononcée sur l’autre partie du financement public du projet, les 115,5 millions d’euros des collectivités locales, alors que, normalement, c’est aussi une obligation", souligne-t-il. "Le combat continue, cette nouvelle décision n’est pas une surprise", ajoute-t-il avant d’annoncer que de nouveaux recours sont en préparation contre les arrêtés dits de "Loi sur l’eau" qui doivent prochainement être publiés pour autoriser les travaux de l’aéroport et de sa desserte routière. "C’est vraiment l’aspect environnemental qui est le talon d’Achille du projet", a-t-il assuré. Outre les décisions européennes, c’est le Conseil d’État français qui, le 18 octobre dernier, avait rejeté un autre recours important contre la déclaration d’utilité publique du projet.
Ma question : détruire des terres cultivables pour multiplier des aéroports, c’est bon pour le climat, docteur ?!
La Bretagne doit changer de modèle : la preuve en trois chiffres