A Paris, l’air du métro est plus pollué que celui du périphérique. D’où vient cette pollution ? Quel est son impact ? Réponses en chiffres et en graphiques.
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Je suis adepte de la bicyclette mais en faisant 30 mn de vélo en ville à Paris, j’ai parfois l’impression d’avoir avalé un paquet de cigarettes, et je me permets de douter de ce constat. Ainsi, je me demande :
Comment est-il possible d’être moins exposé à vélo qu’à pied au dioxyde d’azote, aux particules et au monoxyde de carbone ?
Le fait d’être en phase d’effort impacte t-il l’absorption de pollution (peut-être que je fais trop de sprint !)
Quelqu’un peut-il me répondre ?
Merci
Oui, avec un effort physique (d’autant plus s’ il amène à respirer par la bouche) vous êtes plus exposé à la pollution pour cause d’hyperventilation, et donc inhalation majeure de polluants.
L’exposition moindre à vélo ou à pied dépend de là où vous êtes:si le trottoir ou la piste cyclable est éloigné du flux de véhicules, vous serez moins exposé. Mais si vous roulez sur la même voie (derrière les pots d’échappements), vous respirez une quantité importante de polluants d’autant plus en plein effort. Plusieurs études (Oramip, Air LR, ..) ont été faites sur le sujet, sont à prendre dans leur intégralité et sont consultables sur leur site.
Faut-il arrêter de respirer quand on prend le métro ?