Un accord européen a été trouvé sur la réforme de la Politique agricole commune. Mais les mesures, si elles vont aider les éleveurs, maintiennent leur soutien à l’agriculture intensive.
L’agriculture intensive ne doit son expansion que par la volonté des compagnies pétrôlières qui contrôle toute la chimie de synthèse présente dans tous les domaines de notre quotidien.
Les banques et les politiques ne sont que des exécutants de leurs caprices...
Une Politique Agricole Commune déconnectée du terrain vient d’accoucher.
Les politiques nationales ne résoudront bien évidemment rien lorsque l’on voit le communiqué de presse du principal syndicat d’exploitants agricoles, principal décideur en France quoi qu’on en dise.
Les citoyens européens cotisent pour payer 38% du budget de l’Europe qui servent à alimenter une industrie agro-alimentaire socialement injuste, économiquement dépassée et écologiquement irrespectueuse. L’État Français paye des amendes à l’Europe pour non respect de la Directive Nitrates et les consommateurs d’eau payent chères la facture pour rendre potable à minima, l’eau du robinet.
On appelle ça une triple peine... que l’on pourrait multiplier à l’infini si l’on considère le service rendu par le paysage anéanti par une agriculture intensive de plus en plus présente, les désastres sociaux des choix économiques des politiques régionales (y a qu’à viser la Bretagne et ses abattoirs).
Bref, faites votre jardin et mettez vos œillères, on ne s’en sortira pas.
Monsanto avec un prix Nobel de l’alimentation, et toujours pas d’aide aux agriculteurs en Bio : on veut la fin de l’espèce humaine ou quoi ? Quand on n’aura plus que de la cochonnerie à avaler, quel intérêt aura notre existence ?
La nouvelle PAC sera vert pâle