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Green People

Quand Cousteau se plaignait : « On commence à me casser les oreilles avec cette histoire de CO2 »

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Cet échange musclé entre Cousteau et Tazieff montre qu’il n’y pas si longtemps encore l’idée d’un changement climatique dû à l’activité humaine était impensable, même pour les plus avertis.

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  • Ce duel résume assez bien ce qui mine la cohésion écologique : les problèmes d’ego sont prioritaires par rapport aux objectifs communs ! Car sinon, l’écologie serait populaire depuis longtemps. Toutes ces dissensions ne font que la joie des autres partis. Quand on se rappelle le ridicule écart de score entre le PS et l’UMP, lors des dernières élections...qu’il y a des 1 retour probable de Sarkozy, absolument pas inquiété par 1 gouvernance aberrante...et que le cirque politique continue, cependant que ça chauffe et se guerroie sur toute la planète...
    Je me dis qu’il vaut mieux que soit accélérée l’implosion de la Terre, au lieu d’1si laide agonie

    13.11 à 09h09 - Répondre - Alerter
  • Si le "Commandant" Cousteau s’y connaissait en écologie, cela se saurait depuis longtemps. Ses compétences ne dépassait pas le fait d’emmerder les poissons depuis des années avec une lampe de poche...

    En juillet 1992, interrogeant le "commandant au cours de l’heure de vérité avec Colombani et deux autres journalistes nous avions eu du mal à "finir l’heure" tant les réponses étaient faibles et sans intéret. Ce jour là nous avons été sauvé par un reportage imprévu qui amputa l’heure habituelle : François Mitterrand débarquant à Sarajevo.

    Quand à l’intervention du "commandant" à Rio, elle fut également d’un niveau déplorable. Ce qui ne fut pas le cas de celle de Mikhaïl Gorbatchev.

    12.11 à 12h06 - Répondre - Alerter
  • Dommage que l’article ne cite pas le fait que le Commandant Jacques-Yves Cousteau et Mikhaïl Gorbatchev ont été les deux intervenants externes guidant les échanges des Chefs d’Etat lors de Rio 1992, où il a été pris conscience à l’échelle mondiale des enjeux du changement climatique, et que la famille Cousteau (Jacques-Yves comme désormais Jean-Michel et Fabien) s’est engagée de manière mondiale pour une prise en compte au plus haut niveau de l’écologie.

    Et ce, toujours en maintenant un équilibre entre lutte contre le changement climatique, préservation de la biodiversité et de la vie (terrestre comme marine) et les enjeux de vie humaine.

    C’est un mode de prise en compte transversale qui était réapparu dans les négociations internationales aux sommets de Johannesburg et encore plus Rio+20, et dont s’imprègnent le protocole de Nagoya comme la conférence de Doha.

    La lutte contre le réchauffement climatique se fait en symbiose avec la préservation de la planète. Ce n’est pas l’un contre l’autre, mais l’un avec l’autre. Et à trop vouloir, souvent pour de mauvaises raisons, mettre l’un sur un piédestal on destabilise l’autre pilier.

    Il suffit pour s’en convaincre de regarder la diéselisation du parc automobile français, décrite comme une "réponse" aux enjeux climatique (ce qu’elle n’est pas), encouragée en effet pervers d’une loi bonus-malus par ailleurs relativement efficace, et qui au final génère de trop nombreuses microparticules en ville et est l’une des causes de 40 000 décès anticipés par an en France (chiffre OMS) suite à la mauvaise qualité de l’air.

    Nicolas Imbert - directeur exécutif de Green Cross France et Territoires

    12.11 à 11h20 - Répondre - Alerter
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