La France et l’Europe ont besoin de milliards pour changer d’ère. Puisqu’on ne les a pas, il faut les inventer. C’est la solution – très sérieuse – envisagée pour résoudre nos crises.
Mathématiquement, la création monétaire doit être liée sur le long terme à la croissance économique, sinon, ce sont les prix qui permettent l’ajustement, via l’inflation par exemple. La raison est simple : la monnaie n’est qu’un outil d’échange. Plus il y a de choses à échanger, plus il faut de monnaie.
Donc proposer de réaliser la transition écologique en créant de la monnaie revient à considérer que cette transition sera source de croissance économique. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça mérite discussion. Grandjean est très éclairé sur la problématique énergie/climat, il sait que le problème fondamental est notre soif de croissance économique infinie, qui par définition impossible dans un monde fini. N’y a-t-il pas là une contradiction fondamentale ?
Delaigue à raison, mais sa position n’est pas contradictoire avec ce qui est énoncé dans le début de l’article. Carbone 4 promeut avant tout des taxes sur l’énergie. Mais comment peut-on taxer l’énergie sans proposer des aides pour s’en désintoxiquer ? Même si, sur le long terme, des travaux d’isolation sont rentables (taxe ou pas taxe, là n’est pas la question), la plupart des ménages n’ont pas la trésorerie pour financer ces travaux aujourd’hui. La rentabilité des investissements écologiques est une question, leur financement en est une autre. Or il existe une demande pour de nouveaux mécanismes de financement qui intègrent le long terme, ce que ne font pas correctement les outils de marché conventionnels.
Reste une question qui n’est pas posée dans l’article, ni nulle-part ailleurs : il est communément admis que la transition nécessite de très lourds investissements. Je n’en suis pas convaincu. Combien de kilomètre de pistes cyclables pour le coût d’un seul km d’autoroute ? Qu’est-ce qui coûte le plus cher, un vélo ou une voiture ? Un écran plat ou un abonnement à la bibliothèque ? Construire des LGV ou entretenir un réseau existant et rouvrir d’anciennes lignes ? Les exemples ne manquent pas. Malheureusement, les projets anachroniques et horriblement coûteux sont légions. Alors qu’on sait qu’on ne produira plus jamais autant de pétrole conventionnel qu’aujourd’hui, notre Premier Ministre soutient la construction d’un nouvel aéroport…
Et si on arrêtait de faire tourner la planche à bébés, la transition écologique ne se déroulerait-elle pas dans de meilleures conditions ?
Rien qu’en ce qui concerne la France : 350.000 personnes de plus par an à nourrir, loger, chauffer, déplacer et j’en passe...
A quand une véritable Démographie Responsable ?
La transition écologique n’est pas un problème de financement. Les grandes entreprises investissent le secteur d’autant qu’elles y gagnent en relations publiques. Pour la collecte hippomobile des déchets, Véolia est sur les rangs. Des grands vignobles ont maintenant recours à des chevaux. Le problème est la disponibilité que cela exige comme la questionne cette personne à la fin de ce reportage :
http://www.youtube.com/watch?v=T06h...
Pour financer une transition écologique de bobos ? NON.
Comparez le prix d’un trekpaard et d’un tracteur et vous verrez que ce n’est pas une question de financement. Pas une question de coût de l’effort, non plus. Une transition écologique est une question de goût de l’effort. Est-on capable de s’investir manuellement et physiquement après avoir utiliser les raccourcis des automatismes et de la chimie sans se poser de question ?
cool et intéressant mais un peu niais : quote "Ceux qui la défendent assurent qu’elle est créatrice d’emploi et susceptible de relancer la machine économique. Elle n’est donc pas un problème de plus, mais une partie de la solution" wow ! cool ça y est on a sorti une phrase et on en met une autre à la suite ouais ça va marcher c’est sûr ^^ ! ainnn !... non c’est pas aussi simple , sa planche à billet magique , elle est tellement magique que c’est comme ça qu’on a eu la crise financière " hey ! et si on comptait aujourd’hui les gains de demain ?" réponse " bah ouais ça déchire grave ! on va créer de la richesse !", "mais si en fait on arrive pas à faire ces gains ?" , réponse "bah c’est pas grave l’état est là pour ça non ?" ....... mais dites moi, vous n’avez pas peur de la baguette à 100 euros ? on appelle ça l’inflation , ça aussi c’est magique ^^ dans une économie ya pas de secrets, la seule valeur des choses c’est l’effort que vous êtes prêts à mettre pour l’avoir, mais contrairement à la monnaie et à la création monétaire , nous les humains on n’ que 24heures par jour, si tu augmente la quantité de monnaie dans une économie , tout ce que tu fait c’est augmenter le niveau nominal des prix, le niveau réel lui il changera pas ....
Adjointe au maire du XIIIème arrondissement de Paris, Florence Lamblin a été mise en examen dans le cadre d’une importante opération de démantèlement d’un ré.seau de bl.anchiment de fonds.
Adjointe au maire du XIIIème arrondissement de Paris, Florence Lamblin a été mise en e.xamen dans le cadre d’une importante opération de démantèlement d’un réseau de bl.anchiment de fonds. |
Florence Lamblin est décidément une élue pas comme les autres. Mêlée à une affaire présumée de bl.anchiment d’argent lié au trafic de dr.ogue, l’élue écologiste de Paris est par ailleurs actionnaire d’une boutique en ligne de se.x-toys « bio ».
« Par.is-Match » et « Le Cana.rd enc.haîné » révèlent mardi que l’adjointe au maire du XIIIe arrondissement possède 40% des parts d’une société qui édite le site se.xecolo.com.
Huiles de massage 100% naturelles, lingerie bio, jouets se.xuels sans phtalates, ces « additifs ajoutés dans les plastiques pour les assouplir »... Le site a pour slogan « le plaisir naturellement ». Dans la rubrique « qui sommes-nous ? », pas de réponse mais ce commentaire : « Vaste question ! ». Tout juste sait-on que les détenteurs du site sont « très attentifs aux s.extoys (...) sans phtalates »...
La société éditrice, Kobisha Sarl, est immatriculée au domicile de Florence Lamblin, architecte et urbaniste de profession.
En 2009, Florence Lamblin avait fondé la société Mybio, spécialisée dans la vente de produits bio sur Internet Mybioshop. « Cette éphémère SARL a eu droit aux honneurs du site lesa.rnaques.com où sont recensées les pla.intes de pigeons internautes qui ne voient jamais arriver la marchandise achetée », détaille « Le Ca.nard enc.haîné ». Le site a depuis été fermé.
Les américains, ne le font-ils pas sans le dire...et sans états d’âme, eux dont la dette s’élève déjà à plus de 16 000 milliards de dollars (12,5 trillions d’euros)soit 103 % du PIB.
il semblerait en tout état de cause que les solutions innovantes dépassent du cadre de la problématique économique et monétaire couramment exposée par certains experts et bornée dans leurs esprits.
Celles ci ne résident surement pas dans la logique ultra libérale et sa protubérance financière dérégulée : pour nous, l austérité et l asphyxie ; pour eux la ventilation financière....
Oui il faut réinstaller de la durée, et avec elle la prospérité par l accompagnement des projets qui portent forcément a terme la solvabilité, irriguer les flux en décloisonnant les circuits, puisque certains sont détournées vers l inaccessible (flux échappatoire etc..).
L ’ économie de rente financière est une addiction et en tant que telle insatiable.
Or puis qu il lui a fallu l’ aide de l argent public , nous ,citoyens et entrepreneurs demandons tout simplement en retour de disposer de nos avoirs. C est une question de confiance non ?
tout à fait d’accord ! enfin quelqu’un qui comprend ce qui se passe ! au rythme d’une personne on va pas bien vite pour changer le monde mais au moins on décourage moins vite
la pensée gauchiasse à l’oeuvre, figurez- vous qu’il n’y a pas de pensée gauchiasse à l’oeuvre, juste une bande d’escrocs financiers-banquiers qui gèrent la crise dont ils sont responsables en faisant du QE.La gauche est inexistente dans ce monde de vautours, vautours qui trouvent des boucs émissaires pour justifier la situation actuelle.
dans ma terminologie. Mettons "keynésianisme débridé".
Au final, c’est tout comme : innonder de liquidités crée des bulles (internet, subprimes, matières premières)
au détriment des populations car on n’ose pas accepter les cycles économiques : récessions parfois, stagnations souvent
Et si on faisait tourner la planche à billet pour financer la transition écologique ?