La conférence environnementale s’est ouverte ce vendredi par un discours très attendu de François Hollande. Au menu : Fessenheim, gaz de schiste, agence de la biodiversité…
C’est inconcevable. Comment peut-on parler sérieusement d’environnement sans mettre au premier plan la question de nos effectifs ? Peut-on imaginer un monde surpeuplé et respectueux de la nature ? Non. On ne peut pas évacuer les questions quantitatives. Nous ne ruserons pas avec cela. Si les hommes sont trop nombreux sur notre planète, quelle que soit la façon dont ils se comportent, ils détruiront tous les équilibres écologiques. Ils sont déjà très nombreux d’ailleurs et ils ont déjà largement commencé à les détruire. Quand allons-nous briser le tabou sur ce point ? Quand-allons nous prendre conscience que l’humanisme est du côté de la modestie démographique ? Quand il sera trop tard ?
Dans ce discours de M. Hollande, je retiens surtout l’absence de référence à la question du nombre pléthorique d’êtres humains sur cette planète. Or, selon le collectif Démographie Responsable, si nous ne stoppons pas l’explosion de nos effectifs, toutes les mesures (même les plus vertueuses prises pays par pays) ne serviront qu’à retarder l’effondrement de notre espèce.
Conférence environnementale : ce qu’il faut retenir du discours du Président