En effet, des spécialistes de l’Océan Arctique qui participent actuellement à la Conférence Année Internationale Polaire 2012 au Canada, ne sont pas d’accord avec la prise de position de la fondation étatsunienne, Pew charitable trusts, pour un moratoire de la pêche...
Lire l’article dans La Croix : Vives discussions autour des stocks de poissons dans l’Arctique
Avec l’aide de PEW Environment Group, une association environnementaliste spécialiste des océans, un groupe de biologistes et océanographes a demandé à la communauté internationale d’interdire la pêche dans l’océan Arctique, tant que la recherche et un encadrement réglementaire n’assureront pas son développement durable.
Dans une lettre ouverte, ils appellent à une étude des conséquences de la pêche sur les « composants de son écosystème » (phoques, baleines et ours polaires) et donc « sur les populations humaines de la région, dont la subsistance et le mode de vie dépendent de ces ressources ». Selon eux, « la communauté scientifique ne dispose pas actuellement de suffisamment de données biologiques pour connaître la présence, l’abondance, la structure, les mouvements et la santé des stocks de poissons et le rôle qu’ils jouent dans l’écosystème ».
Un argument réfuté par d’autres spécialistes. Notamment les experts du Programme de surveillance de la biodiversité circumpolaire. À l’occasion de ce colloque, ils viennent de rendre une sorte d’état des lieux, au Conseil de l’Arctique, qui rassemble notamment les pays riverains (Norvège, Danemark, Russie, Canada, États-Unis, Finlande, Islande, Suède)....
Des enjeux bien plus importants que la pêche se cachent derrière ce moratoire comme la pétrole et le gaz.... Or Pew ne prend pas position contre les projets pétroliers alors que les communautés de pêcheurs sont contre (comme au Lofoten ou en Alaska)
En regardant l’origine des fonds de cette fondation richissime (sur Wikipedia), vous comprendrez pourquoi...
2 000 scientifiques contre la pêche en Arctique