Le bio continue de gagner tranquillement les hectares de nos campagnes, les rayons de nos supermarchés. Et il a moins tendance à être importé. La preuve en chiffres.
Bonjour,
L’augmentation de la demande de produits bio est aussi due pour partie à l’introduction significative de produits bio dans les menus des cantines scolaires. Le Grenelle de l’Environnement avait fixé pour objectif d’introduire 20% de produits bio dans la restauration collective d’ici 2012. Comme pour les autres objectifs nous n’y sommes pas arrivés. Mais cela a enclenché une dynamique dans les écoles avec une mobilisation très forte des parents et des élus. Mobilisation qui a procuré un appel d’air non négligeable pour les agriculteurs et a certainement contribué à la conversion de nombre d’entre eux.
On peut dire aussi que la lutte menée contre le circuit de F1 à Flins n’aurait peut-être pas été gagnée sans la dynamique créée par le Grenelle de l’Environnement. Suite à l’abandon du projet, des agriculteurs bio se sont installés sur ces terres et ont ensuite créés une légumerie début 2012. Cette légumerie est destinée à approvisionner principalement les cantines scolaires en légumes lavés, épluchés et pré-découpés.
Pour en savoir plus sur le bio à la cantine :
http://macantinebio.wordpress.com/
Félicitations à tous ces agriculteurs et éleveurs qui font le choix du bio. Changer comporte toujours une part de risque, ce n’est jamais facile de prendre cette décision. Je suis une adepte du bio et j’espère que la certification sera TOUJOURS un gage de qualité, de VRAI bio, et que je pourrai toujours faire confiance à ce que certifie le label AB.
Il est temps de revenir à de la nourriture plus simple et plus saine. Mais je pense que l’accroissement constant de la population mondiale est une menace pour notre environnement et donc, au final, pour nous mêmes...
C’est la demande de produits transformés bio qui augmente fortement. Par contre la demande de fruits et légumes bio a tendance à stagner, voir diminuer, alors que la production continue à augmenter avec les nouvelles conversions d’exploitation. En lait, la production en bio est en forte augmentation et augmente beaucoup plus vite que la consommation. En transformant le marché du bio en un marché de consommation de masse contrôlé par la grande distribution, on le fragilise. Je pense même qu’avec la crise du pouvoir d’achat, le marché du bio est menacé d une bulle économique prochaine dans notre pays. Avec la réduction des moyens financiers des collectivités locales, les établissements scolaires ne pourront pas non plus être ambitieux pour développer des repas bio qui coutent plus cher que les repas conventionnels.
Le bio : la demande et la production augmentent, les importations baissent