Hivers froids, baisse du prix du charbon... L’intensité carbone a augmenté plus vite que la croissance mondiale en 2010, d’après une étude britannique.
Premièrement, un détail : la croissance mondiale n’a pas augmenté de 5,1%, c’est le PIB qui a augmenté de 5,1%. Ensuite, vous dites que « l’intensité carbone a augmenté plus vite que la croissance en 2010 », alors que le chiffre pour l’intensité n’est « que » de 0,6%. Ce 0,6% n’est en effet pas la mesure de l’intensité elle-même mais de son augmentation, car contrairement à ce que vous dites, l’intensité ne mesure pas la différence entre les taux de croissance du PIB et des émissions. La définition qu’on trouve partout ailleurs que sur Terra Eco est : l’intensité carbone d’une économie correspond aux émissions de CO2 par unité de PIB.
Pour présenter clairement les choses, on pourrait dire : « en 2010, les émissions mondiales de CO2 ont augmenté plus vite que le PIB mondial, donc l’intensité carbone a progressé ». C’est d’ailleurs ce que dit plus ou moins PwC cité par Novethic : « si au cours de la crise économique de 2008-2009, plusieurs pays ont vu leurs émissions chuter plus rapidement que le PIB en raison d’une baisse de la production, cette tendance s’est inversée en 2010, lorsque la croissance du PIB mondial de 5,1% a été dépassée par celle des émissions, qui s’élève à 5,8%. L’augmentation de l’intensité carbone de 0,6% est une première depuis plusieurs années » (http://www.novethic.fr/novethic/rse...).
D’ailleurs, on lit dans cet article que les investissements en ENR de la Chine seule sont de 49 mds de $ en 2010 alors que vous évoquez 33 mds de $ pour le monde entier la même année. Pire, vous parlez d’une baisse des investissements en ENR de 30% entre 2009 et 2010 au niveau mondial alors qu’on peut lire sur Novethic que selon Bloomberg ces investissements ont cru de 32% en 2010. Quelles sont vos sources ?
@Antoine. Merci d’avoir relevé l’abus de langage sur la croissance du PIB. C’est bien le PIB qui a augmenté de 5,1% et non pas la croissance. J’ai également ajouté la précision sur la définition de l’intensité carbone. Pour le reste, l’ensemble des informations sur les contrats sont contenues dans l’étude de PwC, que j’ajoute au bas de l’article. Il y est fait une différence entre le nombre de contrats passés (qui augmente) et leur valeur (qui baisse). D’où peut-être la différence avec l’article que vous citez. Bien cordialement.
J’ai fait un réponse il y a quelques jours qui semble ne pas être passée. En bref, j’y expliquais que les "contrats" dont il est question dans le rapport sont en fait les transactions de fusion/acquisition dans le secteur (au nombre de 230 en 2010, de mémoire). Ni leur nombre ni leur montant ne sont un bon indicateur des investissements dans les énergies renouvelables, ceux-ci ayant bien augmenté en 2010.
Je m’excusais aussi si mon commentaire pouvait paraître un peu "frontal".
Etre antinucléaire c’est surtout ne plus multiplier impunément les gaspillages en tous genres, c’est arrêter les gadgets inutiles, c’est ne produire plus des appareils de conception sophistiquée, mais assez fragile pour pousser à la consommation, c’est arrêter une alimentation aberrante qui demande du saucisson à tous les apéros, ou du sachet et autres emballages individuels, c’est ne plus prendre sa voiture pour nimporte quels caprices...c’est en résumé, sortir de l’égoïsme et être capable de mutualiser le matériel, c’est aussi s’informer sur les multiples solutions déjà existantes pour éviter la pétro-chimie, l’incinération, le nucléaire...
Lorsque actuellement certains professent encore l’illusion de l’OGM anti-famine, que la gastronomie n’est non pas basée sur le gustatif, mais sur l’esbrouffe à coups de foie gras à toutes les sauces, qu’il faut du I Pod, ou Pad, du ci et croître du ça...En effet, des efforts de révision de ses pensées et de ses actes qui ne coûtent aucun autre kopeck, ne rapportent pas assez de fric, via le blanchissement ou le green washing.
La société terrestre est-elle prête à être moins arrogante, gloutonne et inéquitable ? L’origine de tous les empoisonnements que subit la planète, réside dans cette question ! Les calculs et les chiffres se falsifient, pas les réalités !
Réduire les rejets de CO2, d’origine humaine ?
CHEZ-NOUS,
UN effort insupportable dans la situation économique actuelle :
1- surendettement généralisé,
2- consommation d’énergie non maîtrisée,
3 - transitions énergétiques improvisées,
4 - population plus antinucléaire qu’anti CO2 .
5 - Agences de Notation pas motivées pour la planète
etc
Une croissance toujours plus gourmande en CO2