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Le stylo Bic
jeudi, 20 juillet 2006
/ Cire
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/ Alioune Zergal
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Plus de 100 milliards d’unités ont été écoulées dans le monde. Le "Bic" est une référence et ses concepteurs en feraient bien l’icône du développement durable.
Il est né en 1950 à Clichy (Hauts-de-Seine) dans l’imagination de Marcel Bich. Un demi-siècle plus tard, ce produit, né sur un coin de table, a conquis la planète et a même fait son entrée au Musée d’Art moderne de New York au département d’architecture et de design. Le service communication de Bic en est très fier. Son « bébé », le stylo Cristal est capable d’assurer de 2 à 3 km d’écriture ininterrompue. De quoi pondre des milliards de communiqués de presse.
Mais qu’en est-il de son cycle de vie ? Une étude menée par le groupe français a montré que l’impact environnemental (hors usage) du Bic se concentrait à plus de 90 % dans l’utilisation des matières premières (plastiques essentiellement). La fin de vie ne comptant pour sa part qu’à hauteur de 0,27 %. Mais c’est bien l’utilisation au quotidien et non le produit lui-même qui pèse le plus lourd, notamment en matière de papier, de recours énergétique et de pollution de l’eau. La direction de Bic assume la « traçabilité » environnementale de son petit stylo et l’affiche même dans ses rapports annuels, affirmant travailler à l’usage de matériaux recyclables pour ses produits. Pour autant, le concept "jetable mais durable" ne semble pas encore parfaitement au point. Avec 1,38 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2005, la multinationale doit encore serrer le cap.
De la mine au bouton poussoir : www.bicworld.com/inter_fr/st...
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