Bien poser les questions, c’est le minimum mais il faut aussi pouvoir apprécier les argumentaires utilisés en faveur ou défaveur du nucléaire. N’étant pas un spécialiste, mes critères d’appréciation reposent sur le crédit apporté par les scientifiques aux différentes options qui n’hypothèquent pas l’avenir qui responsabilisent les citoyens dans la consommation d’énergie. Le statu quo, resultat d’un non choix peut être une option sage laissant ouverte la recherche des alternatives !
il faut encourager les installations de petites unité de productions électrique comme le petit eolien et les micro centrale de biomasse et le solaire sur les toits des mairies et tous les batiments des collectivités que se soit territoriale ou nationale et la mise en place de collecte des huiles végètales dans les campings et de les rendre obligtoires sous de sanctions financieres
La démarche est louable de rappeler qu’il est indispensable de bien poser les questions. D’emblée P Quilès a recours à ce postulat selon lequel le coût de revient de l’énergie produite par le nucléaire civil serait faible ! Il démontre ainsi qu’en amont de poser les bonnes questions, il faudrait d’abord produire les vraies informations. Chacun sait que les externalités sont incluses de manière très discutable dans la formation du coût de cette énergie.
Tout est biaisé dans ce dossier, justement par nécessité de justifier et soutenir le nucléaire civil et militaire français coûte que coûte.
Il faudrait déjà démonter le sytème de contrôle de l’information pour envisager d’apprécier les faits de manière éclairante et non partisane.
Plus personne n’est dupe sur la question de la désinformation.
La question que pose une catastrophe comme Fukushima est celle de la dimension infinie du risque. En deux, la prolifération qui est encouragée par le nucléaire civil, qu’on le veuille ou non.
Mais la question cruciale est celle de l’outrancière centalisation française en matière d’énergie.
Enfin le rayonnement solaire et l’exploitation des énergies renouvelable qui en découlent est un sujet à aborder sérieusement une fois réglées les questions précédentes.
Qui l’eut crû ! une autocritique de l’ancien ministre de la défense de François Mitterand : "Il y a 30 ans, j’ai connu à ce sujet une cruelle déception" ! Est-ce que ca veut dire que l’expérience acquise est assez grande pour qu’un président socialiste puisse ordonner le démantèlement des centrales nucléaires anciennes ? Ou bien est-ce que ca cache un deal a savoir qu’on démonterait ce qu’il y a de plus vieux parce qu’on autoriserait à mettre en oeuvre la nouvelle génération des reacteurs ? C’est un peu comme avec M.Hollande, une pratique de la méthode du donnant donnant. Tandis que le candidat à la presidentielle nous propose de mettre en balance le moratoire sur le nucleaire avec l’exploitation des gazs de schistes, son conseiller propose ici de céder sur ce qu’il y a de plus obsolète et ainsi d’atteindre un quota important de la part des renouvelables en échange de quoi il aurait les mains libres dans les EPR de nouvelle générations. Voici donc des nuclearistes de gauche : que va-t on en faire ?
« Nucléaire : bien poser les questions »