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Politique

François Hollande : « La hausse du prix de l’énergie est inévitable »

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Le candidat à la primaire socialiste a entamé la course de fond avec une campagne axée sur les jeunes et le social. Et l’environnement ? « Terra eco » lui a posé la question.

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  • Traiter chaque thème isolément n’a pas de sens. C’est comme si dans un "château de cartes" on enlève une carte qui apparaît poser problème ; tout l’édifice fragile, remis en cause, s’écroule. Augmenter l’énergie, certes, mais que va devenir le budget de la grande majorité des familles comme des artisans , qui doivent impérativement user de leur véhicule pour aller travailler - loin de l’habitation - ou pour le moins, à la gare - et en tout cas, vers les grandes surfaces pour l’approvisionnement - qui ont détruit sans scrupule le petit commerce de proximité ?
    Que va devenir le sacro-saint « pouvoir d’achat » quand les déplacements vont augmenter inconsidérément face à la rétribution du travail calculée au compte-gouttes avec les emplois à temps partiel et à durée déterminée ?
    Pour tout gouvernement il y a lieu de créer et gérer un budget global cohérent, sans laisser la "bride sur le cou" à n’importe quelle initiative sur des secteurs majeurs, en pensant que la "main invisible" fera le reste.
    Il convient impérativement de situer en % des ratios cohérents entre les grands postes de consommation de personnes réelles, et non théoriques "moyennes" que l’on ne retrouve nulle part. Car en fonction des lieux d’habitation, des sites d’emplois, les transports constituent un point faible ; qu’il convient de réduire à leur plus stricte utilité, tout comme la consommation inutile de carburants de toute origine pour le chauffage.
    Cela remet en cause la concentration des emplois, la conception architecturale des constructions et de leurs matériaux, voire des villes, la technologie des véhicules, etc... dans un monde où la liberté des prix de l’immobilier des grandes villes a contraint les moins fortunés à habiter loin d’elles et des lieux de travail. Les artisans notamment, connaîtront un poste "carburant" beaucoup plus important, comme les communes avec les "ramassages scolaires" parfaitement inutiles si l’on re-développait l’emploi des enseignant vers des classes locales avec effectifs réduits pour de meilleurs résultat opérationnels de l’enseignement, etc...
    En poursuivant inlassablement l’augmentation d tout, du "toujours plus", on aboutira à des fractures incroyablement graves, telles déjà créées - et non des moindres - au niveau des états depuis 2008.
    Pour qu’il y ait profits, il est indispensable que toute la chaîne des partenaires soit gagnante. C’est à dire, autant le vendeur d’un produit ou d’un service, que celui qui achète ceux-ci. Il convient donc de replacer les carburants traditionnels dans un contexte économique précis. Or quand les revenus réels n’évoluent guère (entre 1960 et 2004, pour 90% des salaires nets inférieurs au seuil de 16900 à 36100, l’évolution moyenne sur 44 ans est inférieure à 2,6%/an - réf. INSEE première - N°119 mai 1996) la chasse aux profits de tout un chacun ne peut conduire qu’à de graves problèmes économique et sociaux. Et environnementaux de surcroît.
    Il n’y a pas que des problèmes. Des solutions existent aussi, à condition de les admettre et de les appliquer. Systémiques. Telles pourrait l’expliquer mieux que moi, un économiste particulièrement performant, connaissant les valeurs de consommation de la valeur ajoutée en France au niveau de chaque canton : Monsieur Jacques Labonne, à 91240 St Michel/Orges, Tél : 0169015746.
    Par ailleurs, personnellement, au lieu de proposer des énergies nouvelles au prix des énergies traditionnelles, ce qui n’incite nullement les utilisateurs à changer, on proposerait les énergies "propres" à un coût nettement inférieur, avec l’ensemble intégral des services afférents, cela changerait radicalement le marché, une réelle valeur ajoutée pourrait être retirée de celui ci, malgré la baisse du chiffre d’affaires unitaire. Car tout est affaire de conventions. Il est évident que si chaque poste veut délibérément gonfler sa marge, on parvient à des prix finaux exhorbitants, et l’on ne fait rien. Volontairement. Pendant que les ressources s’épuisent et que l’on pollue.... on discute qui va installer les prises d’approvisionnement des véhicules propres avant ou après la mise en service des dits véhicules !
    A propos de la voiture, en 1990 au Parlement Européen, à Strasburg, j’ai vu des véhicules réels rouler à l’hydrogène, pour concrétiser la présentation d’un plan européen, voire mondial, de production et distribution de l’hydrogène à partir d’une production canadienne, sous les diverses formes depuis le gaz comprimé jusqu’aux piles à combustible (hydrogène). Qu’en est-il 21 ans après ??
    La voiture électrique est proposée en 2011 au minimum au prix d’une voiture classique", plus le coût différencié des batteries. Soit pour l’heure, un coût plus élevé. Or un moteur électrique fabriqué en quantités revient bien moins cher qu’un moteur thermique, peut être logé dans les roues, et d’un entretien beaucoup plus réduit. Quant aux piles à combustible (hydrogène), entièrement propres, connues depuis plus de 170 ans, on aurait pu optimiser leur exploitation avant les récents travaux, prometteurs.... Ainsi, s’il y avait une réelle et concrète volonté de l’ensemble des décideurs (politiques en premier lieu) et utilisateurs pour un bien commun, on consommerait moins d’énergie, à moindre coût, pour un "pouvoir d’achat" meilleur au profit d’une société et d’une économie plus dynamiques. Les fonds consacrés au dieu Pétrole hypertrophié actuellement et à venir, profiteraient à l’ensemble de la société et de l’économie, comme à l’environnement. Ce serait mieux.

    15.07 à 18h01 - Répondre - Alerter
    • Cher témoin, à propos des véhicules à piles à combustible, vous oubliez :
      - que pour l’instant l’hydrogène vient du pétrole,
      - que les voitures qui roulaient à Strasbourg en 1990 avaient une autonomie dérisoire et leur pile avait une durée de vie moins bonne que celle d’une batterie,

      Pour les positions de François Hollande :
      - peut-on attendre d’une personne formée à l’ENA qui fabrique de "commis de l’Etat" d’avoir une position originale ?
      - un débat parlementaire sur l’énergie et les transports sortira encore les citoyens du débat et donnera des résultats pipés, cela se saurait si les parlementaires écoutaient plus leurs citoyens que les lobbys des financiers et des grandes entreprises...

      Je suis trés déçu non pas par les positions de M. HOLLANDE, mais par le fait qu’elles puissent à ce point avoir du succès !

      2.09 à 09h01 - Répondre - Alerter
  • Bonjour
    Mon commentaire portera sur un point assez différent et consiste a critiquer François Hollande pour son manque d’originalité. En effet derrière la hausse des prix de l’énergie il y a les gazs de schistes dont certain éspèrent pouvoir tirer une manne substantielle par l’économie de ce qui est dépensé jusqu’a present en import petrolier. Le discours commun à BFM business et à Francois Hollande est de vouloir une hausse de l’essence a la pompe jusqu’à ce que le consommateur craque et demande l’exploitation des gazs de schistes. (ce que dans l’interview on appelles "de nouvelles ressources")
    L’alliance des socialistes et des ecologistes consisterait alors a utiliser les ecolo pour faire passer la pillule : accepter les gazs de schistes tout en durcissant les conditions d’exploitation ; trahir sa base pour participer au pouvoir.
    C’est le mecanisme que nous avons vu en oeuvre avec Sarkozy en 2007. Il s’est allié avec Borloo pour creer le Grenelle de l’environnement jusqu’à ce que nous ayons pu constater que les mesures du Grenelle n’avaient rien change a l’émission des gazs à effet de serre ni sur le plan national (ou l’usage de la voiture et du camion continuent de dominer) ni sur le plan international (du fait de l’echec de Copenhague bien entendu) .
    Eh bien je me demande si François Hollande n’est pas en train de monter la meme entourloupe que Sarkozy, d’envisager à son tour un donnant donnant c’est a dire d’une main un moratoire sur le nucleaire tandis que de l’autre main on demande non seulement aux ecologistes au pouvoir (et on ne sait pas encore leurs noms) d’accepter les gazs de schistes, mais encore d’en gérer l’exploitation. Le socialisme a ce prix nous pouvons en faire tous les jours. Ce n’est pas une politique originale, c’est le produit d’une frustration qui voie l’ancien secretaire en lice contre sa femme et contre son successeur.

    22.07 à 15h19 - Répondre - Alerter
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