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En ville, histoire d’une biodiversité ordinaire
mardi, 10 mai 2011
/ Angela Bolis / Journaliste |
« Sauvages de ma rue », le nouvel observatoire de sciences participatives lancé par le Muséum national d’histoire naturelle, s’intéresse aux orties, pissenlits et herbes folles qui égaient nos trottoirs dans l’indifférence générale.
On les voit comme des mauvaises herbes, ou on ne les voit pas du tout... A peine avait-on remarqué leur discrète présence, inopinée, en pleine ville. Pourtant, un brin d’attention suffit à prendre conscience qu’elles sont partout, au pied d’un mur, dans une fissure du bitume, entre deux pavés. Insignifiantes ? Les plantes sauvages des villes sont, depuis début mai, au coeur des recherches menées par le département « Ecologie et gestion de la biodiversité » du Muséum national d’histoire naturel.
Pour les étudier, plus il y a de monde, mieux c’est. Dans le cadre du nouvel observatoire de sciences participatives baptisé « Sauvages de ma rue », les scientifiques comptent donc sur le grand public pour recenser les sauvageonnes et les identifier grâce au guide du même nom (éditions Le Passage, sortie le 12 mai). L’expérience, pour l’instant cantonnée à la région parisienne, a vocation à s’élargir aux grandes villes de France dès l’année prochaine. Dans la lignée des autres observatoires participatifs du Muséum – Spipoll et ses photographies d’insectes pollinisateurs, l’observatoire des jardins dédié aux escargots, coléoptères et papillons – les chercheurs ont appris à jongler avec une grande quantité de données... et de grandes marges d’erreurs. Depuis 2006, un million de papillons ont ainsi été comptés. Mais dans le cadre de Spipoll, 20 à 40% des insectes ont été mal identifiés.
Dans les couloirs du Muséum, au laboratoire « Conservation des espèces, restauration et suivi des populations », étudiants et scientifiques s’affairent autour d’herbiers, d’épais livres de botanique et de feuilles glanées dans des cimetières ou des jardins partagés. Nathalie Machon, chercheuse en écologie, papillonne dans ce fief de la recherche sur la biodiversité urbaine. Elle est à l’initiative de l’opération « Sauvages de ma rue ».
Pour participer à l’observatoire Sauvages de ma rue
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