L’équation climat-énergie après Fukushima

Déjà, sans la catastrophe de Fukushima, les réacteurs nucléaires étaient devenus hors de prix. Au point de ne plus avoir d’avantage économique face à l’éolien et au solaire photovoltaïque :
http://energeia.voila.net/nucle/reacteurs_trop_chers.htm

En particulier chez nous, en France, si le coûteux EPR était malgré tout terminé en 2016. Réacteur aussi en retard et aussi cher que celui qui le précède en Finlande.

Son électricité serait plus chère que celle de l’éolien et que certaines réalisations photovoltaïques.

Sans oublier que l’électricité éolienne coûte beaucoup moins cher après la période initiale de dix ans : à partir de 28 euros le mégawatt-heure, moins cher que le nucléaire ancien.

20.10 à 21h05 - Répondre - Alerter

Bonjour,
Bon article, dans la droite lignée des bouquins écrits avec votre compère.

J’avoue que j’ai toujours un doute sur la justesse de la taxe carbone, en particulier pour les ménages les plus vulnérables. Aussi, j’ai trouve très intéressante la proposition du député EELV Matthieu Orphelin d’un prix variable de l’énergie, les premiers Kwh pas chers et un prix qui avec la consommation.

Cela me semble être une excellente idée, les ménages les plus faibles étant, généralement, ceux qui consomment le moins.

L’article est là :
http://www.lemonde.fr/idees/article...

10.05 à 18h01 - Répondre - Alerter

Les deux tranches de la centrale nucléaire de Fessenheim ont été mises en service en 1977 et 1978. La décision en cours d’examen à l’ASN (pour la tranche 1) est donc la prolongation de son exploitation pour 40 ans, jusqu’en 2018.

26.04 à 07h34 - Répondre - Alerter

Félicitation pour votre article, cependant, je souhaiterais savoir pour quelle raison, ne trouve t’on que trop peu souvent des alternatives concrètes dans ce genre d’article ?

Alors que le changement est déjà possible avec l’ouverture du marché, et juste devant nous, à porter de mains !!!
Nous sommes (de plus en plus) conscient que dans un futur proche, nous, citoyens, nous allons bien devoir changer nos modes de productions, ou du moins notre fournisseur pour ne plus soutenir, consciemment ou non les pro-nucléaires.

C’est pourquoi, je souhaite vous parler d’une alternative qui s’offre à nous, un fournisseur d’énergie renouvelable, qui ne vend pas du vent (comme le font certains fournisseurs "verts" en achetant "des certificats verts" sur les marchés financiers) mais qui achète son électricité directement auprès des producteurs
Sous un statut éthique : la SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) Enercoop, injecte dans le réseau autant d’électricité verte que ces consommateurs en consomme.
La coopérative à 4 objectifs :

- promouvoir les énergies renouvelables,
- défendre la maîtrise de la consommation d’énergie,
- décentraliser la production en région (SCIC local : déjà 2 en activités, 4 en projets)
- offrir à chaque citoyen la possibilité de s’approprier l’accès à l’énergie. (sous la forme une personne une voix)

Pour plus d’informations : le site :http://www.enercoop.fr
La coopérative compte aujourd’hui 8 000 consommateurs dont 5 000 sociétaires

“La transition énergétique et citoyenne est en marche…
Venez participer à la réussite du modèle coopératif appliqué à l’énergie !”

Sociétairement
EF

16.04 à 03h00 - Répondre - Alerter

Merci à Alain Grandjean. Qu’il est plaisant, une fois n’est pas coutume, de lire un article aussi plein de bon sens et de raison. A mon sens on s’est complètement trompé (en France et ailleurs) en subventionnant au delà du raisonnable certaines énergies renouvelables, principalement le photovoltaïque financé en majorité par la CSPE ! L’argent aurait été bien mieux placé en finançant davantage les économies d’énergie. J’aimerais avoir une vraie comparaison économique entre le PV et l’isolation des bâtiments existants (tenant compte du prix de rachat de l’électricité) si elle est disponible quelque part.

15.04 à 08h56 - Répondre - Alerter

bonjour à R Coutouly et merci pour votre commentaire. le "post" est un genre qui ne permet pas d’en dire trop, et ce post était déjà long...je suis bien d’accord avec vous ; pour aller vers ce nirvana d’une politique énergétique équilibrée il faut une combinaison d’instruments : les tarifs pour l’électricité, les écotaxes, (et les quotas) les investissements publics financés ou garantis par l’Etat, les subventions et aides de type crédit d’impôt DD. J’ai quelques idées sur ces questions dont je suis bien sûr prêt à débattre. Je me permets juste de vous renvoyer à un dossier assez substantiel qui a fait l’objet d’un séminaire le 30 mars sur "comment financer l’avenir sans creuser la dette" qui est disponible sur mon blog http://alaingrandjean.fr. L’idée qui est développée permet, à mon avis, de répondre à une partie de la question ; comme je vois que votre blog tourne autour de la fiscalité environnementale, je pense que vous avez en tête que j’ai poussé activement à la mise en place d’une contribution climat-énergie. Bien à vous.

12.04 à 16h30 - Répondre - Alerter