Le principe de précaution, tout ça, je suis parfaitement pour, en théorie. Mais il faut aussi mettre en perspective les différents enjeux : quelques cancers dus aux rayonnements d’un côté (et encore, c’est pas sûr), et de l’autre côté renoncer à de substantielles économies d’électricité, fabriquée principalement par du charbon aux USA (donc énergie fossile, donc GES).
C’est toujours difficile de comparer des maux, mais je crois qu’on aura de plus en plus affaire à ce genre de situations. Face à cela il y a deux options, soit tout rejeter en bloc et aller vivre dans les bois, soit prioriser, comparer les ordres de grandeurs, mesurer les risques et trancher douloureusement. J’aime citer Hulot qui cite Einstein "Notre époque se caractérise par la profusion des moyens et la confusion des intentions".
Nausées, migraines, impuissance : les compteurs intelligents sur la sellette