Dans un village japonais, près de Kyoto, un jeune urbain travaille aux champs et s’occupe d’une vieille femme mutique, à qui il fait la lecture. Le temps défile lentement. Pour le jeune homme, ce retour à la terre est source d’un émerveillement naïf. Dans la forêt, il ramasse des cailloux et pousse des cris primaux. Déroutant. Le film ne le dit pas, mais le village d’Ohara abrite une ferme expérimentale dédiée à l’agriculture biologique, où l’université de Doshisha envoie ses étudiants se frotter à la vie campagnarde. Slow Life interroge le côté spirituel de cette démarche, dans un film en forme de songe sur le rapport à la nature et aux esprits qui l’habitent. —
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