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10-04-2015
Mots clés
Climat
France

Paris, Oslo, Seattle : les villes coupent les vivres aux énergies fossiles

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Paris, Oslo, Seattle : les villes coupent les vivres aux énergies fossiles
(Crédit photo : dynamosquito - flickr)
 
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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C’est décidé, ce mois d’avril marquera la fin des investissements de la ville d’Oslo dans le charbon. Mieux, la capitale norvégienne va se débarrasser des 40 millions de couronnes (4,6 millions d’euros) qu’elle détient déjà dans ce secteur via son fonds de pension, indique La Tribune. Quelques semaines plus tôt, Paris faisait un pas dans la même direction. Le 16 mars, sous l’impulsion de Jérôme Gleizes, élu Europe Ecologie – Les Verts, le conseil municipal a voté un vœu contre les investissements dans « les secteurs contribuant au changement climatique ». Pour l’heure, il ne s’agit que d’une incitation, mais à terme le fonds de dotation de la ville – chargé de recevoir les dons et de financer des projets – pourrait se priver complètement de l’argent des industries fossiles, selon Célia Blauel, adjointe à l’environnement citée par Mediapart. Bien avant Paris et Oslo, les villes américaines de Seattle et de San Francisco avaient déjà franchi le pas en s’interdisant tout placement dans l’industrie fossile.

A quelques mois de la conférence sur le climat, la COP 21 qui se tiendra à Paris en décembre prochain, le mouvement de désinvestissement Fossil Free – né en 2011 sur les campus américains – prend de l’ampleur. Sous l’impulsion de l’activiste Bill McKibben à la tête de l’ONG 350.org, des institutions s’engagent à ne plus financer l’extraction d’énergies fossiles. Après l’université de Stanford, l’Eglise de Suède et la fondation Rockefeller ont pris cet engagement. « Au total, plus de 200 institutions ont mis fin à leur investissement dans ce secteur, pour un montant total de 50 milliards de dollars (46 milliards d’euros) », se félicitent Bill McKibben et l’essayiste canadienne Naomi Klein dans une tribune publiée dans Le Monde. L’ambition du mouvement ? Ternir la réputation de l’industrie du gaz, du pétrole et du charbon pour que, faute d’investisseurs, ces émetteurs de gaz à effet de serre restent sous terre.

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  • Bah moi, déjà, comme j’habite en immeuble, je ne peux revendiquer la production d’énergie verte... Mais j’achète mon électricité chez ENERCOOP, vous savez : la coopérative qui ne vend que de l’énergie verte... Il faut vous renseigner mon brave Monsieur ! Je paie juste un peu plus cher (pas beaucoup), je fais juste attention à consommer moins, et j’ai choisi de vivre sans voiture, malgré mon permis en poche, ce qui me fait faire beaucoup d’économies ! Et le fait d’adhérer à ENERCOOP leur donne les moyens de produire de l’énergie verte... et plus on sera d’adhérents, plus on aura de l’énergie verte... CQFD ! Et un vieux diesel, bravo ! votre bilan carbone il est pas terrible...

    13.04 à 11h29 - Répondre - Alerter
  • Bah oui, c’est bien ça, mais ne pas oublier qu’AREVA vient de vendre un (ou plusieurs) réacteur nucléaire à l’INDE... On va vendre nos cochonneries à l’extérieur ! et on se donne bonne conscience en passant aux renouvelables dans certains coins de FRANCE...

    11.04 à 10h25 - Répondre - Alerter
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