A lire, notre article sur la dernière installation d’Olafur Eliasson, à Paris.
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Olafur Eliasson fait entrer la nature dans les musées |
En 1998, les villes de Brême, en Allemagne, Moss, en Norvège, Los Angeles, aux Etats-Unis, et Stockholm, en Suède, sont atteintes du même syndrome : en quelques heures, l’eau de leurs fleuves se teint d’une couleur vert fluorescente. Avec Green river, Olafur Eliasson fait soudain détourner les regards des passants qui s’interrogent.
En 2003, à la Tate Modern à Londres, le plasticien réalise The Weather project. Les spectateurs sont plongés dans une sorte de brouillard. Au fond, un soleil inquiétant, composé de centaines de lampes mono-fréquence qui ne permettent de voir que le jaune et le noir, inonde la salle.
Les New York City Waterfalls, installées en 2008 sous le pont de Brooklyn à New York font apparaître la force de l’East Side River et remettent la vitalité de la nature sous les yeux des riverains.
En octobre dernier, l’artiste installe douze blocs de glace devant l’hôtel de ville de Copenhague au moment où les experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) se réunissent. Récupérés dans un fjord du Groenland, pesant une centaine de tonnes, ils fondent sous les yeux des habitants.
Au début du mois de janvier s’achèvera l’exposition Riverbed au musée d’art contemporain de Louisiana, à Copenhague, au Danemark. Olafur Eliasson a investi une partie des salles en y installant le lit d’une rivière plus vraie que nature, mais presque à sec que le visiteur peut parcourir.
A lire, notre article sur la dernière installation d’Olafur Eliasson, à Paris.
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