Chacun ses petites victoires. Depuis que nous avons lancé la nouvelle formule de Terra eco, en mars dernier – « depuis belle lurette, même », corrige mon estimée collègue éditrice –, David, notre leader éclairé, avait une obsession. « Le dossier ne doit pas faire forcément la une », répétait-il à l’envi à un public pour le moins circonspect. Pourquoi pas Béa Johnson, pourquoi pas Alexandre Jardin ou Jean-Jacques Annaud en couv’ ? Pourquoi pas le village le plus sec du monde ? Non, niet, nein, no, lui répondions nous en chœur. Difficile, en effet, de ne pas donner la place de choix à un dossier d’une quinzaine de pages, sur lequel nous nous échinons parfois depuis plusieurs mois. Les entourloupes des vendeurs de pesticides, pour lesquelles Amélie Mougey a commencé à enquêter au printemps, ont pourtant fini par faire les frais de la perspicacité et du verbe fort de Michel Serres, regard pénétrant en signe de défi dans l’objectif de Léa Crespi. Et, depuis, David danse la rumba tous les matins en nous saluant. —
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