Leviathan n’est pas un film, au sens où on l’entend. C’est une expérience. Celle de l’enfer qu’ont découvert les deux réalisateurs en embarquant à bord d’un bateau de pêche. Celle de la nausée qui saisit le spectateur dès les premières images, tournées, comme le reste du film, à l’aide d’une dizaine de petites caméras placées sur le navire et les hommes de bord. Le pari de ce docu inclassable ? L’immersion, sans dialogue et sans récit, dans le quotidien des marins. Le résultat ? Un voyage houleux, voire douloureux, et un regard à la foi cru et poétique sur la pêche industrielle. —
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions