Deux gagnants en ce soir du 30 novembre, deuxième jour de la COP : la Nouvelle-Zélande et la Belgique. C’est parce que John Key, son Premier ministre a vanté l’exemplarité de son pays en matière de baisse des subventions aux énergies fossiles et exhorté les autres à faire comme lui que la Nouvelle-Zélande a remporté la palme.
Ah bon ? Oui, parce qu’au même moment le pays « engouffrait des tonnes d’argent pour soutenir la production d’énergies fossiles », précis le Climate Action Network (CAN) – réseau international de 950 ONG et organisateur des Fossil Fuel Awards. « Les subventions ont été multipliées par sept depuis l’élection de John Key en 2008 », précise leur communiqué. Mieux, cet appel à exemplarité intervient une semaine après que le même Premier ministre a déclaré que « la Nouvelle-Zélande n’a pas besoin et ne devrait pas être un leader en changement climatique ».
Deuxième élu : la Belgique. Le désordre au sein de son exécutif a forgé l’inertie en matière de politique climatique : « Ses quatre gouvernements de quatre partis différents se prennent toujours le bec sur la manière de mettre en place le paquet énergie climat européen de 2009 », précise le texte du CAN. Résultat : la Belgique est l’un des seuls pays européens à ne pas avoir atteint ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre et de croissance des énergies renouvelables. La preuve qu’ils ont la tête ailleurs ? « Ce week-end, le ministre de l’Environnement a raté le train pour Paris », souligne le communiqué du CAN.
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