Bien avant les villages en permaculture, des végétariens vivaient en communauté et croyaient au retour à la terre. Le Britannique Charles Lane est le premier à avoir mis en mots la supériorité des valeurs « primitives » sur les errements d’une civilisation avide. Ce livre de 1844 est l’ancêtre des pensées décroissantes. On admirera la modernité de son plaidoyer pour la frugalité, sa défense des Indiens et sa dénonciation des « appétits déguisés et superflus » de la société industrielle naissante. On notera aussi que son sectarisme évoque, hélas, certains décroissants d’aujourd’hui. —
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