Des organisations – surtout américaines – tentent d’empêcher l’adoption de systèmes contraignants de limitation des émissions de gaz à effet de serre. Elles ont souvent été financées par l’industrie pétrolière et charbonnière, même si ce soutien s’est fait plus discret depuis quelques années. ExxonMobil, le géant pétrolier, aurait ainsi distribué près de 16 millions de dollars entre 1998 et 2005 à une quarantaine de think tanks et de lobbyistes. Dernier exemple en date : à New York, en mars, le Heartland Institute a convié 600 personnes à une conférence avec, en guest star, le Tchèque Vaclav Klaus, président en exercice de l’Union européenne. Certains séminaires étaient interdits à la presse.
Sur Internet, ces « négationnistes », qui remettent en cause la réalité même des changements climatiques, sont très actifs. Selon Environmental Defense, il y avait, en 2008 à Washington, 2 340 lobbyistes professionnels sur les questions climatiques, dont 2 047 contestant l’impact du CO2.
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