Et si... ? |
Par Penelope |
27-02-2013
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J’ai changé de vie en 2 ans, 6 mois après ça continue ! |
Le premier article que j’ai écrit sur le blog Terra Eco suite au lancement des « ambassadeurs de la transition » était la synthèse de 2 années de changements dans ma vie. Ces changements étaient une suite logique à des années de questionnements et réflexion (un passage de la marche arrière au point mort en quelque sorte), et des quelques évènements et prises de conscience qui ont enclenché la marche avant.
Et bien j’ai passé la seconde, voire la troisième, pour tester encore plus loin, pour repousser encore mes croyances, pour aller vers encore plus de cohérence entre mes convictions et mes actions. Je me suis énormément documentée, sans même m’en rendre compte à vrai dire, et j’ai expérimenté à chaque fois que cela sonnait juste en moi.
Une précision au passage, un peu en réponse à un commentaire de l’autre article : j’ai quitté mon travail en mai dernier (rupture conventionnelle) pour prendre le temps de découvrir comment je veux vivre, qui je suis, pourquoi je suis là, et ainsi voir ce dont j’ai réellement besoin et faire le tri dans mes croyances. Sortir du système « je passe mon temps à travailler pour gagner de l’argent puis – s’il en reste après avoir payé les bases – le dépenser pour décompresser de la semaine / du mois / de l’année... » et passer à « de quoi ai-je réellement besoin pour vivre en respectant la planète et les êtres qui vivent dessus et comment m’y prendre pour être le plus utile possible dans ce cycle ? »
j’ai testé de ne manger pendant une période QUE des aliments venant directement de la nature, tels qu’ils ont été cueillis, non transformés. Des fruits, des légumes, des plantes diverses et variées de la salade au persil en passant par le plantain, des oléagineux... Et donc uniquement des produits pouvant être achetés en vrac sans emballage ni sur-remballage, et qui n’ont pas nécessité d’autre énergie (dans tous les sens du terme) que la cueillette et le transport. Je retiens beaucoup de cette expérience, et il est sûr que dorénavant je m’orienterai de plus en plus vers l’alimentation "vivante" et à défaut un mode d’alimentation proche des recommandations telles que celles du Docteur Seignalet.
Quand on devient végétarien (et encore plus quand on devient végétalien), on diminue les toxines rejetées par notre corps et donc il y a moins de bactéries qui viennent pour équilibrer ce qui sort [1]... Donc semble-t-il moins d’odeurs corporelles.
Avez-vous aussi remarqué que majoritairement il y a deux catégories de personnes : ceux « qui ne prennent jamais de médicaments » et « ne sont jamais malades » (ou presque, on s’entend), et ceux qui ont « une santé fragile », et donc sont souvent sous traitement... Mais finalement qui de la poule ou de l’oeuf... ? Je fais initialement partie de la seconde catégorie.
Puisqu’il s’agit d’expérience personnelle, je détaille le contexte : ayant souvent été malade petite côté ORL j’ai été gavée de médicaments, idem avec le psoriasis précédemment cité. Puis en grandissant j’ai continué à avoir rhumes et rhinites qui se sont au fil du temps transformés en rhino-pharyngite-bronchite-sinusite (systématiquement « traités » avec des antibiotiques, parce que selon les multiples médecins consultés – selon déménagements et évolutions personnelles – ça n’allait pas se guérir tout seul, ce qu’alors je ne remettais pas en cause faute de connaître des alternatives) agrémenté d’allergies aux poils de chats (anti-histaminiques et plus si affinités), plus des problèmes de dos (paracétamol et anti-inflammatoires pour « l’auto-médication » en vente libre, jusqu’à une période sous morphine carrément grâce à une hernie discale « non expliquée »), et j’en passe... Rien que côté ORL c’est facile, depuis quelques années j’en étais arrivée à 3 « bronchites sur-infectées » par an. Je connaissais bien le processus : fatigue accumulée par tirage sur la corde + coup de froid = rhino-pharyngite (nez qui coule abondamment y compris par l’arrière vers la gorge) qui tombait au bout d’une semaine sur les bronches (toux grasse et crachats de toutes les couleurs avec souvent un petit souffle asthmatique en fond), le tout se finissant en sinusite qui pouvait durer de quelques jours à 2 mois ! Les médecins sur cette période ont testé pas mal de variantes, mais dans tous les cas je suis passée par les antibiotiques (1 à 3 semaines selon les cas). L’homéopathie a bien aidé par périodes, mais sans réussir à éviter complètement les traitements allopathiques. Il y a un peu plus de 2 ans, juste après la mort de ma mère je crois et alors que je commençais un nouveau boulot, j’ai senti le coup de froid et le début de rhume que je connaissais bien.
Sauf qu’au lieu d’aller voir un médecin je suis entrée dans une herboristerie. Après avoir bien demandé mes symptômes et posé pas mal de questions, l’herboriste m’a recommandé des huiles essentielles et j’ai fait l’investissement (c’est sûr que la première fois c’est nettement plus cher que d’aller chez le médecin puis à la pharmacie avec sa carte vitale..). En une semaine j’étais guérie, en ayant pu continuer à travailler (je me suis 100% reposée le week-end et j’ai abondamment transpiré 2 nuits), et sans tous les effets secondaires que les antibios me faisaient systématiquement (fatigue forte et durable, impossibilité de me concentrer, problèmes digestifs, dérèglement de la flore intestinale entraînant inévitablement des mycoses qu’il fallait traîter ensuite... par d’autres médicaments qui avaient d’autres effets secondaires !).
J’ai joué les apprenties sorcières un temps avec les huiles essentielles en alternant herboristerie et un livre assez complet sur le sujet [3], en testant en parallèle d’autres méthodes dont j’ai gardé certains éléments que j’applique encore selon les besoins (réflexologie, digitopuncture, kinésiologie, shiatsu, médecine traditionnelle chinoise, amaroli, argile...), et finalement après un nouveau déménagement où tout ce que j’avalais se retrouvait potentiellement directement en milieu naturel j’ai supprimé tous les médicaments de mon répertoire « médical » (y compris la pilule [4], que plus jamais on ne me fera avaler maintenant que j’ai conscience de ce que cela implique sur les différents éco-systèmes).
Avec l’évolution en parallèle de mon hygiène de vie (plus grand respect de mon corps et de ses besoins autant que travail sur les émotions), non seulement les « maladies » ont diminué en durée et fréquence, mais elles étaient bien plus vivables qu’avant.
Ce qui fait qu’à présent je peux concevoir la maladie comme ce qu’elle est : une tentative du corps de retourner vers la santé après un déséquilibre. D’abord, ne pas nuire, et ensuite, accompagner au mieux. Allez chercher la source et non tenter par tous les moyens de faire disparaître les symptômes, qui ne sont que des indicateurs de l’évolution du nettoyage interne...
Les conséquences directes de tout cela : je me suis beaucoup ouverte aux autres, à la vie, à l’écoute de « ma petite voix ». Je m’accepte mieux, comme je suis, cherchant toujours à m’améliorer intérieurement mais plus pour « faire plaisir à quelqu’un » (ou pour suivre le courant d’une société dans laquelle je ne me retrouve pas), seulement parce que c’est cohérent pour moi, parce que je me sens guidée sur ce chemin... Et donc ça se fait tout seul, de plus en plus dans la joie et la simplicité de vivre vraiment ma vie. Je fais en sorte de retransmettre au fur et à mesure que je reçois, de partager connaissances et savoir-faire. Je me rends compte chaque jour que le modèle actuel de la société dans laquelle je vis n’est pas encore optimum pour cela, mais j’ai confiance cela évolue vite et c’est beau à voir !
[1] Et oui c’est le rôle des bactéries, ni plus ni moins ! Sachant que je ne fume pas et que je ne bois pas de café et plus d’alcool (même pas par choix ou idéologie, juste parce que mon corps ne les supporte tellement pas que le goût ne passe pas...), côté toxines je crois que je commence peu à peu à limiter la production à celles que mes cellules produisent alors qu’avant mon corps en avait beaucoup plus à gérer.
[2] Pour le stress, l’alimentation et l’exposition au soleil – autres facteurs qui influencent fortement le psoriasis – la réaction est chez moi plus décalée donc il m’est facile de noter la différence
[3] Danielle Festy « Ma bible des huiles essentielles »
[4] Un bon livre sur le sujet « Vivre sa fertilité naturellement »
En plein apprentissage d’un "autre monde" possible depuis 2010... A chaque nouvelle découverte, info, rencontre, je teste, j’expérimente, je m’approprie de nouveaux savoirs et mode de vie, et réalise à quel point j’ai vécu "conditionnée" sans remettre "mes bases" en question pendant 30 ans. Ces bases étaient pourtant si faussées, et les conséquences si peu en accord avec mes croyances profondes... De prises de conscience en expériences, peu à peu j’ai lâché plein de peurs inutiles et me sens ainsi de plus en plus vivante et cohérente, consciente de chaque pas sur ce chemin. Et reconnaissante de toutes les rencontres et expériences qu’il m’apporte ! |
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