Une question turlupine certains de nos lecteurs. « Pourquoi publier un magazine sur papier ? Ne serait-il pas plus responsable de se contenter du web ? » Tordons le cou à quelques idées reçues. Ne nous cachons pas derrière le bosquet : notre consommation de papier « pèse lourd ». Le magazine que vous tenez entre les mains a nécessité 10 litres d’eau à lui tout seul, et nous faisons abattre 7 arbres par tonne de papier consommée. Logiquement, certains lecteurs s’étonnent de trouver Terra eco en « version papier ». Voire, s’émeuvent de notre obstination à rechercher de nouveaux abonnés. « Pourquoi ne pas vous contenter d’être un média électronique ? », nous disent-ils en substance.
Fidèles papivores
Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, des milliers de lecteurs – occasionnels ou abonnés – nous demandent du papier. Ce faisant, ils contribuent d’ailleurs à la pérennité économique de Terra eco, donc à la diffusion de nos idées. Selon nos études de lectorat, la plupart de ces « papivores » ne liraient pas Terra eco – ou le feraient moins régulièrement – si nous n’en proposions qu’une version électronique.
Serveurs énergivores
Ensuite, il n’existe aucune étude sérieuse démontrant que le cycle de vie d’un journal papier serait écologiquement plus « lourd » que celui d’un journal électronique (et inversement). Pour mémoire, un acte aussi anodin que la consultation d’un site web nécessite : la fabrication d’ordinateurs pour la lecture, de serveurs pour le stockage des données, ainsi qu’une consommation importante d’électricité. En fonction de la région où sont installés les serveurs – il en existerait 45 millions dans le monde –, cette électricité peut provenir de centrales au charbon, fortement émettrices de CO2.
Pâte recyclée et certifiée
Pour y voir clair, Terra eco a donc initié avec d’autres éditeurs une démarche ambitieuse de comparaison des cycles de vie de l’information électronique et de l’information papier. Mais quels que soient les résultats de cette étude, notre projet aura toujours besoin de deux jambes pour avancer : le papier et le web. Alors pour ce qui est du papier, nous avons choisi une pâte certifiée FSC, qui garantit la provenance de forêts gérées durablement. Cette pâte est composée à 60 % de fibres recyclées. Plus coûteux qu’un papier classique, le nôtre a permis à ce jour d’éviter l’abattage de 2 000 arbres. —
LE PROJET « LECTEURS RESPONSABLES » EXPLIQUÉ À MON NEVEU
Il s’agit d’œuvrer concrètement. Au-delà de l’information que le magazine et le site Internet Terra eco vous délivrent, nous voulons démontrer qu’une communauté ouverte de lecteurs – pas forcément convaincus, pas forcément exemplaires – peut déployer des efforts significatifs (consommation, mobilité, habitat, alimentation…) qui, s’ils étaient suivis par l’ensemble de la population, produiraient des effets. Alors que les Etats échouent à relever certains défis – changement climatique, aide au développement, etc. –, il s’agit de ne plus attendre les bras croisés. D’oser… passer à l’action.Park(ing) Day
Nous vous avons proposé de participer, les 17 et 18 septembre derniers, à la 1ère édition du Park(ing) Day en France. Vous voulez retrouver les moments forts de cette journée ? La rédaction de Terra eco a compilé pour vous quelques instantanés saisis sur le vif, en pleine rue à Paris et à Nantes. Vidéo et son en direct avec nos amis de Radio Nova, bœuf improvisé avec le batteur Cyril Atef (du duo Bumcello), ateliers de compostage, séance de dédicace avec les journalistes de Terra eco... Retrouvez ces quelques souvenirs sur notre blog spécial et rendez-vous l’année prochaine pour une deuxième éditionVOUS POUVEZ TOUJOURS REJOINDRE L’AVENTURE ET INVITER VOS AMIS À Y PARTICIPER :
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