Quand son père crée l’agence Ecotours, il y a 19 ans, David Rosemberg n’imagine pas y faire carrière. Après cinq années en école de commerce et quelques voyages mémorables, il réalise toutefois que sa passion peut devenir sa profession.
Depuis, les pages de son passeport se remplissent. « Je passe quatre mois par an à l’étranger. Concevoir des voyages équitables et solidaires implique de passer du temps sur place, pour définir les projets touristiques avec les communautés indigènes.
L’expérience avant tout
Pour notre circuit au Yucatan, au sud du Mexique, il a fallu trois ans d’immersion auprès d’une communauté maya. Il m’arrive aussi d’accompagner nos clients, en tant que guide. »
Les huit mois qui restent, David les passe au bureau entre commercialisation, communication et réflexion autour des 56 critères du tourisme responsable qu’il cherche toujours à améliorer.
« Ma formation me sert mais l’essentiel reste le voyage. Si nous voulions embaucher, l’expérience avec les communautés paysannes compterait pour beaucoup. Nous serions attentifs aux diplômes mais choisirions surtout quelqu’un capable de parler de ses séjours avec des étoiles dans les yeux. »
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