« Je contacte les membres pour m’assurer que tout se passe bien. S’il nous manque un producteur de lait dans tel département, j’en cherche un. Je rédige la plaquette de présentation dans laquelle les personnes choisissent les fermes à visiter et j’organise une réunion annuelle pour que les paysans fassent connaissance. » Ainsi Antoine Couturier, animateur du réseau, résume-t-il sa fonction. Les visiteurs contactent directement les fermes. Quant à l’agriculteur, il lui suffit de faire remplir un papier par son invité d’un jour. A la suite de quoi il pourra toucher l’indemnité liée à la visite.
A temps plein, ou pas
« Nous n’avons fait qu’institutionnaliser une pratique déjà courante dans le monde agricole pour que les producteurs s’y retrouvent économiquement. Le reste fonctionne tout seul », explique Antoine Couturier. Cela lui permet d’assurer d’autres missions, comme l’accompagnement des conversions et le travail sur les règlementations.
« Suivant les employeurs, on peut être 100 % animateur de réseau de fermes ou plus polyvalent. Les chambres d’agriculture représentent une centaine d’équivalents temps plein par département. Si on y rajoute le réseau CIVAM (Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) et les autres associations, cela fait pas mal de chargés de mission, et donc de potentiels animateurs de réseau. »
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