Le pitch de cette bédé était alléchant : un ingrédient utilisé dans des produits alimentaires industriels provoque une catastrophe, en déclenchant chez les victimes des malformations monstrueuses irréversibles. Les conflits éclatent entre « mutants » et « normaux », et deux garçons tentent d’échapper au chaos. Malgré quelques bonnes idées, on reste pourtant sur sa faim, convaincu ni par les personnages, pas assez fouillés, ni par l’histoire, dont les références – comme les scandales sanitaires – n’ont pas été bien digérées. —
Tabula rasa, de Pierre Maurel. Gallimard, 96 p., 16,50 euros
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