180 jours – la durée de vie d’un porc, de la naissance à l’abattoir – font basculer les vies d’un philosophe, en visite dans un élevage industriel, et d’un porcher. Troublés par le regard humain d’une truie, ils deviennent amis. Ce roman observe l’élevage industriel par les yeux des hommes qui y travaillent. Un tour de force : Isabelle Sorente décrit les conditions d’exploitation des animaux sans verser dans le pamphlet « vegan » (mode de vie excluant la consommation de produits animaux) ni sacrifier son récit. En plongeant dans le cœur et les cauchemars des deux hommes, la romancière nourrit autant l’empathie pour eux que pour les animaux condamnés. —
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