Question qui tue. Penchons-nous sur le destin du magazine que vous tenez entre les mains. Allez-vous le laisser sur le siège d’un bus ou d’un train, au profit d’un(e) charmant(e) voisin(e) ? Le déplierez-vous sur la table de la cuisine, pour y laisser choir les épluchures de pommes de terre ? Le stockerez-vous jalousement dans la bibliothèque, en murmurant : « Mes “ Terra eco ”, c’est sacré » ? En ferez-vous des bocaux, comme d’autres feraient des confitures ? On vous met à l’aise : si vous avez une idée pour conserver vos « Terra », n’hésitez pas. Dans vingt ans, vous pourrez toujours tenter d’épater vos petits-enfants en exhibant votre collection au coin du feu, entre deux parties de PlayStation 18.
Une première pour un magazine
Mais si vous n’êtes pas du genre conservateur, lâchez-vous et jetez-nous ! Loin de craindre les ordures, nous revendiquons l’honneur d’y plonger. Mais attention, on ne mélange pas les choux et les carottes : ciblez exclusivement le bac des papiers et magazines. Elémentaire, nous direz-vous ? Sans doute : 83 % des Français estiment que le papier est le déchet le plus simple à trier, selon une étude menée par Ecofolio, l’éco-organisme de la filière papier. Mais des déclarations aux actes, il y a un gouffre : seuls 40 % des papiers sont effectivement triés, toujours selon Ecofolio.
Pour contribuer à changer cette tendance, Terra eco s’associe donc avec Ecofolio, c’est une première pour un magazine. Concrètement, notre contribution consiste en une page placée là, juste à côté, destinée à inciter, chaque mois, nos lecteurs au tri du papier. Ce geste simple contribue en effet à l’émergence d’une filière solide du papier recyclé, dont Terra eco a d’ailleurs besoin : notre magazine est réalisé à partir d’un papier composé à 60 % de pâte recyclée.
Précisément, la mission d’Ecofolio consiste à faciliter la collecte et le traitement des papiers. Pour ce faire, l’éco-organisme perçoit une contribution (37 euros par tonne) auprès des acteurs qui produisent plus de 5 tonnes de papier par an. « La presse d’informations n’est pas assujettie à cette écocontribution, précise Géraldine Poivert, directrice générale d’Ecofolio. Mais elle a un rôle essentiel à jouer dans le développement durable de la filière papiers, en sensibilisant ses lecteurs au tri. D’autant que la bonne gestion du biomatériau papier assurera la pérennité du média papier. Nous sommes particulièrement fiers que “ Terra eco ” devienne un acteur de la sensibilisation au tri des papiers. » —
Triez tous les petits papiers
Ils sont tous recyclables :les journaux
les magazines (à séparer des CD et produits promotionnels)
les prospectus et publicité
les catalogues et annuaires
les courriers : tous sont concernés (publicitaires, d’information, de correspondance, de gestion, les lettres, etc.). Seule exception, les documents qui doivent être conservés du fait d’obligations légales ou réglementaires
les lettres
les dessins d’enfants
les brouillons
les photocopies, les impressions
En partenariat avec Ecofolio
LE PROJET « LECTEURS RESPONSABLES » EXPLIQUÉ À MA BELLE-FILLE
Il s’agit d’œuvrer concrètement. Au-delà de l’information que le magazine et le site Internet Terra eco vous délivrent, nous voulons démontrer qu’une communauté ouverte de lecteurs – pas forcément convaincus, pas forcément exemplaires – peut déployer des efforts significatifs (consommation, mobilité, habitat, alimentation…) qui, s’ils étaient suivis par l’ensemble de la population, produiraient des effets. Alors que les Etats échouent à relever certains défis – changement climatique, aide au développement, etc. –, il s’agit de ne plus attendre les bras croisés. D’oser… passer à l’action.VOUS POUVEZ TOUJOURS REJOINDRE L’AVENTURE ET INVITER VOS AMIS À Y PARTICIPER :
en cliquant ici et en remplissant le formulaire de contact qui s’affichera |
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ou bien en écrivant à agir [at] terraeco.net |
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