Dans les régions arctiques, il existe un sol gelé en permanence depuis des milliers d’années. On l’appelle le « pergélisol » ou « permafrost- » dans sa version anglo-saxonne. Sous l’effet du changement climatique, il montre ses premiers signes de dégel, formant des mares de « thermokarst », ces taches blanches que l’on observe sur la photo.
Le pergélisol – qui recouvre 25% des terres émergées de l’hémisphère nord, soit la superficie du Canada – est une bombe à retardement. Sa fonte libère des quantités colossales de méthane et de dioxyde de carbone, deux gaz largement responsables, à leur tour, du changement climatique. Conséquence de ce cercle vicieux, d’ici à la fin du siècle, les températures pourraient augmenter de 5 à 8°C et non de 4, l’estimation haute donnée aujourd’hui par le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
Pour mesurer l’ampleur de cette menace, huit laboratoires français et canadiens ont lancé un vaste programme de recherche. Une journaliste du Journal du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) les a suivis et livre un récit illustré de l’une de leurs expéditions.
Un reportage à lire sur le site du Journal du CNRS.
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