Le Hearthland Institute a encore frappé. Souvenez-vous, il s’agit d’un think-tank américain qui s’est donné pour mission de nier l’existence d’un changement climatique anthropique, et ce par tous les moyens : modifications des programmes scolaires, salaires versés aux climato-sceptiques... Cette organisation vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc, révèlent le média Grist et le blog Desmoblog : elle aurait tenté de chaparder des documents à l’ONG Greenpeace.
L’un des membres de l’Hearthland Institute aurait tout simplement appelé un militant de Greenpeace en mentant sur son identité pour lui demander des documents provenant de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques. La tentative a échoué, mais a lancé une vaste polémique entre les deux organisations. La pratique semble toutefois de bonne guerre, puisque que le Hearthland Institute a été victime d’un piège tout à fait similaire il y a à peine deux semaines. L’hydrologue américain Peter Gleick, qui défend l’existence d’un réchauffement climatique causé par l’homme, avait en effet piégé un membre du Heartland Institute pour obtenir des documents confidentiels et dénoncer ses pratiques. Lui-même estimait son piège légitime, rappelant que les climato-sceptiques avaient volé et publié plus d’un millier d’e-mails en 2009 pour jeter le doute sur les travaux du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat).
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