A l’origine, les filets avaient été descendus dans le lit de la Tamise, au Royaume-Uni, afin de capturer une espèce invasive de crabes. Mais quand ils ont vu que les prises étaient essentiellement constituées d’objets en plastique, les chercheurs britanniques les ont étudiées de près. Et ont découvert qu’une rivière de déchets – dont un cinquième viennent des toilettes – circule dans les profondeurs de la Tamise, avant d’aller se jeter dans la mer du Nord.
En trois mois, les chercheurs du Royal Holloway (l’un des sept collèges de l’université de Londres) et du Muséum d’histoire naturelle ont remonté à la surface 8 490 gobelets, tampons et paquets de cigarettes. Les plus gros objets, dont les sachets plastique, ont échappé aux mailles des filets, empêchant de connaître l’étendue exacte de cette pollution sous-marine, invisible aux promeneurs. Ces déchets submergés poursuivent leur route jusqu’à l’estuaire puis la mer, ballottés au gré des marées et progressivement réduits en petits fragments. Ces derniers, qui contiennent des produits chimiques potentiellement toxiques, représentent un vrai danger pour la faune sauvage (oiseaux et poissons) qui peut les avaler.
Lire l’étude publiée dans la revue Marine Pollution Bulletin
Info repérée sur : Natureworldnews.com
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