Il est venu en Ariège pour présenter ses vœux à la France rurale. Il en a profité pour défendre « notre agriculture », « la première d’Europe » rappelant que « si l’agriculture disparaissait il ne resterait plus rien. » . Et pour ce faire, Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de s’en prendre à l’écologie.
Deux ans après avoir lâché son fameux « l’environnement ça commence à bien faire », le président de la République a commencé par tacler les défenseurs de l’environnement. « Il y a tout un courant politique étrange qui considère que le gêneur sur la terre, c’est l’homme. Faut quand même qu’on puisse se nourrir, qu’on aille travailler », a-t-il jeté en direction d’Europe Ecologie - Les Verts, s’interrogeant : « s’il ne reste plus que des jardins publics, où est-ce qu’on va travailler ? »
Le petit bonheur de la chasse
L’instigateur du Grenelle de l’environnement s’est ensuite lancé dans une diatribe contre la législation environnementale française : « J’ai conscience que l’aspect tatillon de certains règlements administratifs vous insupporte. Je prends l’exemple des règles environnementales, la question de l’eau, la protection de l’eau ». « Naturellement, il faut protéger l’environnement mais tout est dans la mesure », a-t-il martelé s’engageant à prendre « une série de mesures pour relâcher la pression ». Il a assuré que l’administration « en fait plus que ce que le législateur a prévu » et que « n’importe quelle association qui veut empêcher quelqu’un de faire quelque chose peut le faire ». Sa conclusion : « la préservation de l’environnement ce n’est pas empêcher quiconque de faire quoi que ce soit ».Il a enfin rappelé son soutien aux chasseurs français qui « ne sont pas les ennemis de l’environnement », s’opposant notamment à la récente décision du Conseil d’Etat d’avancer la date de fermeture de la chasse aux oies, ce « qui empêche de profiter de ce qu’on appelle un petit bonheur ». Le tout en se félicitant tout de même des « magnifiques » circuits courts d’Ariège, du retour de produits de qualité dans les cantines ou encore de l’amour des Ariègeois pour leur région.
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions