Dans une ville riche en espaces verts, les bébés naissent plus potelés. Telle est la conclusion d’une étude de l’université Colombie-Britannique à Vancouver (Canada), publiée dans la Environmental Health Perspective. En s’intéressant à 64 705 enfants nés entre 1999 et 2002 à Vancouver, les chercheurs ont découvert que le niveau de végétation dans l’environnement de la mère, au cours de la grossesse, a une influence sur sa santé et celle de son enfant.
Ainsi, lorsque l’indice du taux de végétation d’une zone urbaine (le NDVI mesuré par satellite) augmente de 0,1, le nourrisson pèse en moyenne 20,6 grammes de plus et voit ses chances de naître prématuré diminuer. Ce bénéfice provient-il de l’espace vert lui-même ou d’une bonne qualité de vie globale dont cet espace vert n’est que le reflet ? Pour le déterminer, les chercheurs ont examiné d’autres facteurs comme l’exposition au bruit, la pollution de l’air, l’espace réservé aux piétons et la distance du parc le plus proche. Une fois ces variables écartées, la conclusion de leur étude reste inchangée. Preuve que la présence végétale est, en elle-même, favorable aux nouveau-nés.
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