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9-01-2013
Mots clés
Pollution
Monde

Plastique : gros plan sur un objet flottant identifié

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Plastique : gros plan sur un objet flottant identifié
(Crédit photo : epSos.de - flickr)
 
« Le plastique : menace sur les océans », documentaire à voir sur Arte jeudi 10 janvier.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Chaque année, l’humanité déverse six millions de tonnes de plastique dans les mers, soit l’équivalent de 20 000 tonnes par jour de cette matière issue de produits de consommation. Dans le documentaire « Le plastique : menace sur les océans », qui sera diffusé sur Arte ce jeudi 10 janvier, les journalistes Max Mönch et Friedemann Hottenbacher ont enquêté aux quatre coins du planisphère. Leur objectif ? Expliquer simplement le phénomène de pollution plastique des océans et son impact sur les écosystèmes.

Dérive au gré des courants océaniques

Exemple : sur les « plages poubelles » à Hawaï, les amas de plastiques ont parcouru plus de 4 000 kilomètres, nous apprend l’océanologue Nikolai Maximenco. Premier constat : ces objets flottants éparpillés dérivent au gré des courants océaniques principaux, et finissent par se concentrer sur de larges surfaces tourbillonnaires à des latitudes moyennes, avant de s’échapper vers les plages. Deux plaques de déchets non biodégradables, le plus souvent sous forme de particules, ont déjà été découvertes, l’une dans le Pacifique Nord, l’autre dans l’Atlantique Nord.

L’océanographe et militant écologiste Marcus Eriksen navigue entre les côtes chiliennes et l’île de Pâques, pour en localiser une troisième dans le Pacifique Sud. Sur les dunes de l’île du Texel en Hollande, un ornithologue s’inquiète de retrouver dans les estomacs des oiseaux marins des micro-plastiques à des doses élevées. Des micro-organismes aux petits poissons lanterne en passant par les calamars, tous les animaux de la chaîne alimentaire se font prendre au piège de ces leurres remplis d’hormones de synthèse. Mais le plus étonnant se déroule dans la baie de Tokyo où des chimistes s’étonnent du fort taux de concentration en substances toxiques à l’intérieur de billes de plastiques. Le plastique agirait-il comme un aimant, captant ainsi les substances polluantes disséminées dans l’eau ? De quoi semer le trouble...

Reportage « Le plastique : menace sur les océans », de Max Mönch et Friedemann Hottenbacher, jeudi 10 janvier à 22h30 sur Arte.

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  • l/ahomme/tue/la/mer/mes/la/mer/nous/tuera/tous/car/la/vie/et/venue/d/e lle//et/la/mort/

    8.08 à 14h01 - Répondre - Alerter
  • En effet, en ville comme à la campagne ou à la mer, les promenades permettent de remplir bien des sacs d’emballages recyclables ou non, sauf que l’on n’y va pas forcément pour cela (donc on n’a pas pris de sac ni de gants et les poubelles ou conteneurs sont introuvables ou débordent déjà : 500 m le long d’un fossé ou d’une plage et calculez le volume récolté !).
    On peut aussi se dire que les taxes payées doivent servir au nettoyage (aux emplois utiles) mais hélas certain/es se servent de ce principe pour jeter derrière eux sans se soucier des conséquences (par la dispersion dans l’environnement et pour l’augmentation de leurs propres taxes si vraiment on nettoyait tous leurs détritus).
    Le commerce et l’industrie semblent avoir renoncé en France à consigner les emballages, or quelques dizaines de centimes de consigne par bouteille nous éviteraient de marcher sur des tas de verre brisé certains matins avant l’éventuel balayage municipal (ami/es abonné/es aux crevaisons de pneus, bonjour !).
    Pour le continent de plastique dans les océans : recyclons les navires-usines baleiniers ou autres en usines de dépollution/tri et production d’énergie par recyclage des tonnes à ramasser (ce qui reviendra peu à peu moins cher que certaines énergies fossiles...).

    12.01 à 13h20 - Répondre - Alerter
  • Vivement que les bouteilles pastiques soient en plastique bio-dégradable... certaines le sont déjà je crois, donc il faudrait étendre et obliger nos industriels à le faire. Je viens dernièrement de faire une ballade en vélo sur un nouvel itinéraire vélo le long de la Loire (ouvert depuis août 2012), et j’ai été effarée du nombre de bouteilles qui jalonnaient le parcours... Je pense y retourner un jour munie de sac poubelle, car toutes ces bouteilles vont descendre la Loire et se retrouver fatalement dans l’océan Atlantique !
    Mais j’ai parfois l’impression d’être la seule à m’inquiéter de l’ampleur du problème.

    10.01 à 15h21 - Répondre - Alerter
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