19 septembre. L’étude du professeur Gilles-Eric Séralini fait la une du Nouvel Observateur. Pendant deux ans, le biologiste et son équipe ont compilé dans le plus grand secret des données sur des rats alimentés au maïs NK603 de Monsanto et exposés à l’herbicide Round up. Au fil de l’étude, des tumeurs poussent comme des champignons sur les corps des cobayes. De ces résultats édifiants, l’opinion publique s’émeut tandis que la communauté scientifique s’empoigne. Certains soulignent les défauts de l’étude, les auteurs et leur entourage rappellent que l’Etat n’a jamais mené pareille étude, préférant laisser à Monsanto la liberté de tester ses propres produits.
Mais l’Etat a-t-il les moyens financiers, techniques et humains de tester tous les produits et molécules vendus ou distribués sur le territoire ? Ou revient-il à des « lanceurs d’alerte » de rester vigilants et de garantir la sécurité des consommateurs ?
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