Dans ce café londonien baptisé Farm, un étage est consacré à l’élevage de poissons, un autre à la culture de salades. Le tout finit dans les assiettes des clients du bistrot au rez-de-chaussée. Un concept hasardeux pour jeunes branchés dynamiques ? Non, une expérience avant-gardiste d’aquaponie. Késako l’aquaponie ? Selon le site du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, il s’agit d’« utiliser les effluents des bassins d’élevage de poissons pour nourrir des plantes, tout en retraitant naturellement l’eau ». Les déchets d’élevage aquatique – l’azote et le phosphore, toxiques si rejetés dans la nature – servent de nourriture aux végétaux. « Le système peut alors fonctionner en circuit fermé, avec recyclage intégral de l’eau. » On trouve ici et là des kits d’aquaponie à vendre sur le Net et plusieurs programmes de recherche planchent sur la question. Un début, car « l’aquaponie est appelée à se développer dans le monde entier dans les années qui viennent », affirme-t-on au Cirad. —
Impact du projet
Un petit système aquaponique à installer dans son jardin peut produire 100 kg de végétaux et 50 kg de poisson en six mois
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