Cuisiner, oui. Faire la vaisselle, non. Si chacun trouve son plaisir en éminçant, touillant ou goûtant, vers la fin du repas, les mines s’allongent. Pourtant, il existe un appareil efficace et rapide : le lave-vaisselle. Et c’est plus écolo qu’on ne le croit. Contrairement aux idées reçues, mieux vaut charger le lave-vaisselle que laver à la main. A condition de respecter quelques règles simples.
Comment faire ?
Evidemment, faire tourner la machine à la moindre assiette sale n’est pas la solution. Bien au contraire, pour économiser efficacement eau et énergie, il faut attendre que le lave-vaisselle soit plein. Autres conseils : utiliser les programmes à 50 ou 55°C (et non à haute température), faire fonctionner la fonction séchage à l’air libre (le séchage est le plus consommateur en énergie) et éviter la touche prélavage qui ne sert souvent à rien.
Pour quels résultats ?
A priori, l’avantage est évident surtout pour les plus paresseux : le lave-vaisselle permet de faire autre chose après le dîner. La mahine est aussi une bonne solution rangement. Aligner les assiettes dans le ventre de la machine permet d’éviter les piles de vaisselle sale qui encombrent la cuisine.
Le bilan environnemental
Selon une étude de l’université de Bonn réalisée en 2004 et réactualisée en 2007, le lave-vaisselle est l’option écologique à condition de respecter quelques règles (voir "Comment faire ?"). Pour le conclure, les chercheurs ont observé 113 Européens. Constat : le laveur moyen est très dispendieux. En moyenne celui-ci consomme 103 litres d’eau et 2,5 Kwh d’électricité pour chauffer cette dernière. Une machine, quant à elle, consomme 15 à 22 litres d’eau et de 1 à 2 kWh d’électricité selon les programmes. En France, 53,7% des foyers sont équipés d’un lave-vaisselle tandis que 12 millions des ménages lavent leurs assiettes à la main. Ainsi, selon les estimations de la GIFAM (Groupement interprofessionnel des fabricants d’appareils d’équipement ménager), si tous les foyers français utilisaient un lave-vaisselle écologique à l’échelle nationale, 40 millions de M3 d’eau pourrait être économisé chaque année, soit la consommation de la ville de Marseille.
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